Emmanuel Macron affirme que la reconnaissance d'un État palestinien n'est "pas un tabou" pour la France

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Emmanuel Macron affirme que la reconnaissance d'un État palestinien n'est "pas un tabou" pour la France
Le Président français, Emmanuel Macron - DR

Le président Emmanuel Macron a déclaré que la France n'était pas opposée à la reconnaissance d'un État palestinien. « La reconnaissance d’un État palestinien n’est pas un tabou pour la France », a-t-il déclaré, après que le Premier ministre Benjamin Netanyahu ait rejeté un projet de reconnaissance internationale d’un tel État, à la suite d’informations faisant état de cette décision dans le Washington Post. 

"Nous le devons aux Palestiniens, dont les aspirations ont été trop longtemps piétinées. Nous le devons aux Israéliens qui ont vécu le plus grand massacre antisémite de notre siècle. Nous le devons à une région qui aspire à échapper aux promoteurs de chaos et aux semeurs de revanche", a-t-il martelé.

<blockquote class="twitter-tweet"><p lang="fr" dir="ltr"><a href="https://twitter.com/hashtag/IsraelHamasWar?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#IsraelHamasWar</a> : &quot;La reconnaissance d&#39;un État palestinien n&#39;est pas un tabou pour la France&quot; assure Emmanuel Macron lors de sa déclaration conjointe avec le Roi de Jordanie Abdallah II <a href="https://t.co/pT1AXUNgSu">pic.twitter.com/pT1AXUNgSu</a></p>&mdash; L&#39;Echiquier social (@EchiquierSocial) <a href="https://twitter.com/EchiquierSocial/status/1758473494919004595?ref_src=twsrc%5Etfw">February 16, 2024</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>

Le président français a également averti qu’une offensive militaire israélienne d’envergure à Rafah, où sont réfugiés environ 1,3 million de Palestiniens déplacés des zones de combat, aboutirait "à un désastre humanitaire sans précédent et serait un tournant" dans la guerre qu’Israël mène contre le Hamas dans la bande de Gaza en réponse aux attaques meurtrières perpétrées par le groupe terroriste dans l’État hébreu le 7 octobre.

"Je partage les craintes de la Jordanie et de l'Égypte d'un déplacement forcé et massif de la population. Ce serait une violation grave du droit international à nouveau et un risque majeur d'escalade régionale", a-t-il dit, rappelant avoir déjà mis en garde par téléphone cette semaine Benjamin Netanyahou. Emmanuel Macron a néanmoins assuré que la "priorité absolue" était "d'obtenir un accord sur un cessez-le-feu" à Gaza.

Gabriel Attal

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