Après Lula au Brésil, le président colombien, Gustavo Petro, accuse à son tour Israël de « génocide »

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Après Lula au Brésil, le président colombien, Gustavo Petro, accuse à son tour Israël de « génocide »
Le président colombien, Gustavo Petro - Capture d'écran vidéo

Les démocraties illibérales d’Amérique veulent faire la leçon à Israel sans vergogne. Alors qu’une crise diplomatique est en cours entre le Brésil et Israël après que Lula a accusé l’État hébreu de commettre un « génocide » à Gaza, son homologue colombien lui a emboîté le pas.

Le président colombien, Gustavo Petro, « solidaire » des propos de son homologue brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva 

Petro a accusé, mardi, Israël de commettre un « génocide » des Palestiniens dans la bande de Gaza. « À Gaza, il y a un génocide. Des milliers d'enfants, de femmes et de personnes âgées sont lâchement assassinés. Lula n'a fait que dire la vérité. Soit la vérité est défendue, soit la barbarie nous anéantira », a déclaré Gustavo Petro sur X (ex-Twitter).

Dimanche, le président Lula a provoqué une tempête en accusant Israël de commettre un « génocide » des Palestiniens dans la bande de Gaza, dressant une comparaison entre l'offensive israélienne et l'extermination des Juifs par les nazis. Après ces déclarations, le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a fait savoir que Lula était désormais persona non grata en Israël « jusqu'à ce qu'il présente des excuses et retire ses propos ».

« Mettre fin à la violence »

Le Brésil et la Colombie soutiennent la procédure historique intentée par l'Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ) à La Haye pour violation présumée de la Convention sur le génocide de 1948. La guerre à Gaza a été déclenchée par une attaque sans précédent lancée le 7 octobre par des commandos du Hamas infiltrés dans le sud d'Israël. Plus de 1 160 personnes ont été tuées, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

En représailles, Israël a juré d'anéantir l'organisation terroriste, lançant une offensive qui a fait 29 195 morts à Gaza, en grande majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas. Un chiffre invérifiable

134 otages sont encore détenus à Gaza, dont 30 seraient morts, sur environ 250 personnes enlevées le 7 octobre. Le président Gustavo Petro, qui a accepté en janvier de servir de médiateur à la demande d'Israël pour la libération des otages, a appelé les pays d'Amérique latine à « s'unir pour mettre fin immédiatement à la violence en Palestine ».

MZ

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