Ce vendredi 8 mars à Paris, un événement censé être une célébration de solidarité féminine s'est transformé en un cauchemar d'exclusion et de violence pour les femmes juives. Alors qu'elles participaient aux côtés d'autres militantes pour défendre les droits des femmes, elles ont été ciblées spécifiquement, traitées de "sales putes juives" et agressées physiquement. Ces femmes, qui auraient dû être accueillies comme des alliées dans la quête commune de justice, ont été exclues à cause de leur identité juive.
La police et le Service de Protection de la Communauté Juive ont dû intervenir pour protéger ces femmes des attaques antisémites et les exfiltrer de la manifestation. Ces événements révèlent la véritable nature de la solidarité féministe et soulignent la nécessité urgente de combattre toutes les formes de discrimination, y compris l'antisémitisme, au sein des mouvements pour les droits des femmes.
Le témoignage poignant de Noam, 35 ans, résume l'ampleur du traumatisme subi : "Nous étions là pour la paix, la solidarité et la sororité mais nous avons reçu la honte, l’humiliation, la violence et le rejet. J’ai vécu mon pire jour en France. J’ai vu dans les yeux des gens une haine que j’avais jamais perçu auparavant. Une haine purement antisémite. Nous étions conscients que sans le service de sécurité nous aurions eu le droit à un nouveau pogrom".
Ces événements soulèvent des questions essentielles sur l'inclusion et la solidarité au sein des mouvements pour les droits des femmes. Il est impératif de condamner fermement toute forme de discrimination et de violence, et de réaffirmer l'importance de lutter ensemble, sans distinction, pour l'égalité et la justice pour toutes les femmes.
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