Bonjour Arié Bensemhoun, cette semaine vous souhaitez revenir sur les blocages à Sciences Po et à la Sorbonne par des manifestants propalestiniens.
Bonjour,
Depuis le 7 octobre, le Palestinisme se propage partout dans le monde, et particulièrement en Occident où il rencontre un grand engouement auprès des « élites intellectuelles et universitaires ». Cette obsession pour la « cause palestinienne » dont plus personne ne peut ignorer la véritable nature, se manifeste par des symptômes tels que la perte de la raison, du sens commun, ainsi que par l’affirmation d’un antisionisme rance qui peine à dissimuler la haine des Juifs et la détestation d’Israël voué à l’éradication.
Après l’agression de femmes lors de manifestations pour avoir osé parler des féminicides du Hamas, après l’expulsion d’étudiants juifs d’amphithéâtre car « sionistes », voilà que nos lieux de savoirs sont, comme aux États-Unis, pris en otage par les thuriféraires du Hamas et du terrorisme palestinien.
À Sciences Po, comme à la Sorbonne, une minorité bruyante et radicalisée composée d’islamistes et de leurs fidèles alliés Wokistes, impose par la force sa loi à une majorité silencieuse et le règne d’une pensée unique : celle du Hamas, dont toute la rhétorique est reprise en chœur.
Ce climat délétère créé par cette horde de Palestinistes est continuellement alimenté par La France Insoumise, plus que jamais partisane du chaos, prête à mettre la République à feu et à sang à des fins électoralistes, allant même, pour Rima Hassan et Mathilde Panot, jusqu’à être convoquées par la police pour apologie du terrorisme.
Pourtant, tous ces "militants" ne représentent personne d'autre qu'eux-mêmes. L'immense majorité des Français sont hostiles à leur combat. Rappelons que 8 Français sur 10 considèrent que la lutte contre le terrorisme islamiste est l'un des plus grands défis de ce siècle.
Cette manipulation politique doit cesser, car ce sont l'ordre public et la paix civile qui sont menacés.
Arié, comment jugez-vous la réaction des pouvoirs publics ?
Absolument indigne, et c’est très inquiétant… La République n’a jamais semblé aussi menacée de l’intérieur, aussi proche de l’effondrement.
Comment peut-on laisser s’exprimer impunément une bande d’extrémistes, ultra minoritaires, hurlant tous les mensonges les plus abjects d’une organisation terroriste, les laisser bloquer une grande école en empêchant près de 15 000 étudiants et professeurs d’avoir cours, les laisser propager la haine d’Israël et des Juifs ?
Comment la Ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, peut-elle dire que « des lignes rouges ont été franchies », mais ne pas sanctionner ceux qui les ont franchies et ne pas suspendre les financements de l’État pour faire pression sur l’établissement incriminé ?
Si l’administration de Sciences Po est incapable de sanctionner les fauteurs de troubles, l’école doit être mise sous tutelle.
Assez de cette couardise qui règne en haut lieu. L’impunité garantit toujours la répétition ; le gouvernement doit agir, et vite.
Comment analysez-vous la situation Arié ?
Sur l'autel de l'intersectionnalité des luttes, où la cause palestinienne est devenue la mère de toutes les batailles, les Wokistes sacrifient tous leurs idéaux dévoyés pour rallier les islamistes dans une alliance contre nature. Se croyant plus malins qu'ils ne le sont en réalité, ces extrémistes de gauche sont incapables de toute introspection et de réaliser qu'ils sont les idiots utiles des islamistes, allant jusqu'à être félicités par l'Ayatollah Khamenei, guide suprême de la République islamique d'Iran, qui opprime tout un peuple, martyrise les femmes, empoisonne, emprisonne et pend sa jeunesse. On nage en plein délire.
Mais en soi, ceci n'a rien de nouveau. Aujourd'hui, sur les campus, c'est l'islamisme, le Hamas, le terrorisme palestinien. Hier, c'était Staline, Mao, Pol Pot, et tous les dictateurs et régimes sanguinaires qui ont traversé la seconde moitié du 20e siècle.
La seule différence majeure, c’est qu’aujourd’hui, ils ne peuvent plus dire qu’ils ne savaient pas. Il n’y a plus l’excuse de l’opacité de l’information. Tout se sait et tout est facilement accessible grâce à Internet, tant que l’on est intéressé par la recherche de la vérité.
Cette haine et cette ignorance qui s’expriment ici chez nous et partout dans le monde sont une menace sans précédent contre les valeurs universelles qui sont la matrice de nos sociétés libres et démocratiques… mais, jusqu’à quand ?
Certes, il n'est pas trop tard pour agir. Après des semaines où la haine des Juifs et d'Israël s'est exprimée sans filtre à l'université de Columbia à New York, enfin, la reprise en main se fait et les sanctions commencent à tomber.
Il est grand temps d'en faire de même ici. Assez de voir l'état de droit se déliter et les valeurs de la République piétinées. Assez de la soumission. Il est plus que jamais temps d'agir ensemble, comme nous ne cessons de le répéter.
Arié Bensemhoun
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