Le sergent Ilan Cohen de Carmiel, tué mercredi soir dans le nord de Gaza, était un soldat solitaire de 20 ans qui avait immigré d'Argentine en Israël.
Cohen est arrivé en Israël après avoir terminé ses études secondaires en Argentine. Au début, il a étudié à la yeshiva Chabad-Loubavitch à Migdal Ha'emek, mais en décembre 2023, il a rejoint la yeshiva Har Bracha, et de là s'est enrôlé dans la brigade de parachutistes, bataillon 202.
Mercredi soir, la famille de Cohen a été informée de son décès par l'ambassadeur israélien en Argentine, Eyal Sela, et le consul général Yehuda Golan.
Le rabbin Eliyahu Hamara, rabbin de la communauté AMIA en Argentine, a déploré : « Nous avons reçu, avec une grande tristesse, l'horrible nouvelle concernant la mort d'Ilan Cohen, un soldat solitaire argentin, tué alors qu'il combattait à Gaza. famille pendant cette période difficile, et nous présentons nos condoléances à ses parents, David et Adriana."
La famille Cohen fait partie de la communauté Or Mizrach et de la communauté Megilat Achdut Yisrael de Buenos Aires, en Argentine. David et Adriana, les parents d'Ilan, sont actuellement en route pour Israël. La famille est soutenue par les rabbins de la communauté.
L'ami de Cohen, Eitan Goldschmidt, a pleuré : "Horrible. Un garçon merveilleux et moral - comment il a tant investi pour immigrer en Israël, améliorer son hébreu, apprendre à la yeshiva et servir dans Tsahal. Béni soit le vrai juge. Que D.ieu venger son sang. Quelle perte.
Yehuda Fischer, un ami d'Ilan de la yeshiva, a déclaré : « C'était un garçon très gentil, sioniste et plein d'amour. Il a été tué en sanctifiant le Nom de D.ieu et en protégeant la nation et la terre dans cette guerre. C'était une âme douce, avec un bon cœur, plein d'amour et sioniste, et maintenant il est aussi suprêmement saint, et nous lui devons tout pour son mérite - nous sommes ici.
Ses amis ont ajouté : "Quelle terrible nouvelle. Ilan, un immigré étranger venu étudier dans une yeshiva pendant une courte période et a décidé de s'enrôler seul dans l'armée israélienne afin d'atteindre l'endroit où il désirait le plus être. Quelle personne, quel courage."
Un autre ami a pleuré : "C'est impensable ! Impensable ! Il avait toujours le sourire aux lèvres, il était si heureux d'être venu ici, en Israël. C'est quelqu'un à admirer."
Gabriel Attal
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