Les récents combats à Jabaliya, dans le nord de Gaza, sont décrits par les officiers comme parmi les plus intenses de la guerre en cours, alors que les membres du Hamas lancent un nombre massif de RPG sur des chars et des véhicules blindés.
Samedi soir, les chars israéliens de la 7e brigade blindée sont entrés dans Jabaliya, une zone dans laquelle l'armée avait précédemment opéré et prétendait avoir démantelé les bataillons du Hamas. La dernière opération, cependant, se concentre sur les zones situées au plus profond du camp de réfugiés de Jabaliya, que Tsahal n’a pas atteint lors de l’offensive terrestre initiale.
L’armée israélienne a jusqu’à présent signalé avoir tué plus de 80 hommes armés dans la région – dont au moins 60 ont été tués par la 7e brigade – et elle estime qu’il pourrait y en avoir plusieurs centaines d’autres.
Les combats sont décrits comme « intenses » et « les plus violents » de la guerre, avec de nombreux engagements, à la fois en surface et par des agents utilisant des tunnels. Le camp de Jabaliya comporte également de nombreuses ruelles étroites, ce qui rend difficile l'intervention des chars.
Les agents lancent principalement des RPG sur des chars, mais installent également des engins explosifs. Les chars Merkava de la 7e Brigade, dotés du système de défense active TROPHY, parviennent dans une large mesure à résister aux attaques au RPG, avec seulement quelques cas de soldats blessés, selon l'armée.
Des membres du Hamas ont également lancé des attaques depuis l'intérieur ou à proximité des abris humanitaires à Jabaliya, selon l'armée. Les abris ont depuis été évacués des civils.
L'armée israélienne affirme que les troupes du 101e bataillon de parachutistes, opérant aux côtés des forces blindées, ont localisé un dépôt de roquettes adjacent à l'un des abris. Des dizaines de roquettes à longue portée et des pièces de fusées ont été trouvées sur le site, précise le communiqué.
Dans l'abri adjacent, une vingtaine de terroristes présumés ont été arrêtés par les troupes, ajoute l'armée israélienne.
Gabriel Attal
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