Le Programme alimentaire mondial de l'ONU affirme que l'ouverture de nouvelles routes terrestres lui a permis de doubler ses opérations d'aide dans le nord de Gaza, où, selon lui, une famine sévit.
Mais Abeer Etefa, porte-parole de l'agence onusienne, estime que l'incursion israélienne dans la ville méridionale de Rafah constitue un « revers important » qui fait craindre une catastrophe humanitaire.
Israël a ouvert un deuxième passage vers le nord et a pris d'autres mesures pour faciliter l'aide sous la forte pression des États-Unis après qu'une frappe israélienne a tué sept travailleurs de l'association caritative World Central Kitchen le mois dernier.
Etefa affirme que la situation dans le nord s'est améliorée, avec quatre boulangeries fonctionnant désormais pour fournir du pain essentiel, mais que les prix restent élevés sur les marchés locaux.
« Pour faire reculer six mois de quasi-famine et éviter une famine, il faut un approvisionnement alimentaire constant, chaque jour, chaque semaine, via de multiples points d’entrée », dit-elle.
Gabriel Attal
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