La date limite fixée par le ministre sans portefeuille Benny Gantz pour que son parti de l’unité nationale quitte le gouvernement si le Premier ministre Benjamin Netanyahou n’apporte pas les changements proposés par Gantz en mai sera atteinte samedi.
Gantz a déclaré le 18 mai que son parti partirait si Netanyahu n'adoptait pas six objectifs : rendre les otages ; démolir le Hamas et démilitariser la bande de Gaza ; proposer une alternative de gouvernement dans la bande de Gaza : ramener les habitants du Nord dans leurs foyers d'ici le 1er septembre et réhabiliter le Néguev occidental ; promouvoir la normalisation avec l'Arabie Saoudite ; et adopter un schéma de service national standardisé dans lequel tous les Israéliens servent le pays.
« Si vous choisissez de conduire la nation vers l’abîme, nous nous retirerons du gouvernement, nous tournerons vers le peuple et formerons un gouvernement qui peut apporter une véritable victoire », a déclaré Gantz.
Gantz remportera-t-il la victoire ?
Alors que Netanyahou a publiquement rejeté ces demandes, la nouvelle proposition israélienne sur un accord d'otages avec le Hamas – que l'ensemble du cabinet de guerre aurait soutenu et dont le président américain Joe Biden a révélé les détails dans un discours vendredi – n'était pas loin des exigences de Gantz, et on ne sait donc pas vraiment s'il a l'intention de quitter le gouvernement à la fin de la semaine.
Plus tôt cette semaine, le chef du Parti de l’unité nationale a déclaré que le plan de service proposé pour une conscription ultra-orthodoxe ne permettrait pas d’atteindre le nombre de recrutements requis par l’État ni de promouvoir l’égalité nationale, et répondre à cette demande était une autre exigence qu’il avait adressée à Netanyahu.
Pendant ce temps, des membres du parti de Gantz ont commencé à prendre des mesures pour s'opposer au gouvernement. La députée Orit Farkash Hacohen a présenté la semaine dernière un projet de loi visant à former une commission nationale d'enquête sur les événements ayant précédé, pendant et après le 7 octobre. En outre, la députée Pnina Tamano-Shata a présenté un projet de loi visant à disperser la Knesset, ce qui conduire à des élections.
Gabriel Attal
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