Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, s'est exprimé ce vendredi sur l'après-guerre à Gaza. Qui dirigera la bande de terre lorsque le Hamas sera détruit militairement ? Est-ce qu'Israël se retirera totalement ? Plusieurs questions se posent sur ce fameux "jour d'après". Le chef du gouvernement israélien a déclaré au site d'information américain Punchbowl News : "Je pense que nous devrons procéder à une démilitarisation prolongée, que seul Israël peut réaliser, contre les efforts de résurgence du terrorisme. Je pense qu'il devra y avoir un gouvernement civil qui gérera non seulement la distribution de l'aide humanitaire, mais aussi l'administration civile. Cela doit être fait, et à mon avis, ce sera fait au mieux en coopération avec un parrainage arabe et une aide inter-arabe, et avec l'assistance des pays arabes."
Les critiques publiques aux Américains "absolument nécessaires"
Netanyahou a par ailleurs affirmé que ses critiques publiques des États-Unis en début de semaine étaient « absolument nécessaires ». Interrogé sur son message vidéo controversé critiquant la Maison Blanche sur ce qu’il a qualifié de retard dans les expéditions d’armes, Netanyahou a déclaré que « nous avons commencé à constater que nous avions des problèmes importants il y a quelques mois. Et en fait, nous avons essayé, dans de très nombreuses conversations discrètes entre nos responsables et les responsables américains, et entre moi et le président, d’essayer de remédier à cette diminution de l’offre.
Le Premier ministre a toutefois affirmé qu’il n’était pas « en mesure de résoudre le problème », même après en avoir parlé avec le secrétaire d’État américain Antony Blinken lors de sa visite en Israël, et donc « j’ai estimé que le diffuser était absolument nécessaire après des mois de conversations tranquilles qui n’ont pas abouti ». ne résout pas le problème
Gabriel Attal
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