Le président américain Joe Biden a menacé le Premier ministre Benjamin Netanyahou de réduire sa réponse aux attaques massives de missiles et de drones de l'Iran en avril, selon un rapport du New York Times publié mardi.
« Je vais être très clair », a déclaré le président Biden au Premier ministre Netanyahou cette nuit-là depuis la salle de situation, où il recevait des mises à jour en temps réel sur la réponse internationale coordonnée par les États-Unis qui a réussi à abattre 99 % des quelque 300 armes lancées depuis le territoire iranien vers Israël.
« Si vous lancez une attaque de grande envergure contre l’Iran, vous serez livré à vous-même. »
L’attaque iranienne était une réponse à l’assassinat de plusieurs généraux iraniens, dont le commandant en chef en Syrie, par une frappe aérienne à Damas quelques semaines auparavant, une action attribuée principalement à Israël. Selon l’armée israélienne, seul « un petit nombre » de missiles balistiques iraniens ont atteint Israël. Une fois l’attaque terminée et la plupart des missiles neutralisés avec succès, Biden aurait dit à Netanyahou par téléphone : « Vous avez gagné. Prenez la victoire », sans, selon le rapport, « lire un script ou des notes détaillées ».
Inquiétudes quant à l'aptitude de Biden à la présidence
Netanyahou a d'abord refusé de suivre les conseils de Biden, arguant qu'une réponse était nécessaire pour dissuader de futures attaques de l'Iran, mais Biden a réitéré sa position. « Si vous faites cela, a dit Biden, je me retire. » Finalement, les conseillers présents dans la salle de crise ont déclaré que Netanyahou avait accepté de réduire la réponse d'Israël.
Cette conversation fait maintenant l’objet d’une attention particulière alors que l’état mental de Biden n’est pas suffisant pour sa candidature à la présidence et qu’il n’est pas apte à gérer ses homologues étrangers. À 81 ans, Biden est le président en exercice le plus âgé de l’histoire américaine et a attiré l’attention du monde entier pour sa performance troublante et parfois incohérente lors du débat présidentiel de 2024 contre l’ancien président Donald Trump. Le président a été vu, à certains moments, trébuchant sur ses mots et regardant dans le vide avec la bouche légèrement ouverte, ce qui a conduit de nombreuses personnes à demander sa démission immédiate de la course à la présidence.
Gabriel Attal
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