Une base aérienne de Tsahal dans le nord d'Israël a été identifiée comme la source de nombreuses attaques GPS au Moyen-Orient, selon un rapport du New York Times publié mercredi.
Connues sous le nom de « spoofing », les attaques GPS impliquent le brouillage des signaux qui orientent de manière erronée les instruments des avions, ce qui rend difficile la détermination de leur emplacement exact.
Cette méthode est également utilisée pour dérouter les missiles ennemis, ce qui rend difficile pour les attaquants de toucher avec précision des cibles clés.
Le nord d'Israël est victime d'un brouillage GPS intense depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre, largement considéré comme le résultat des efforts israéliens pour limiter la capacité du groupe terroriste libanais Hezbollah - qui attaque Israël quotidiennement depuis le début de la guerre - à effectuer des frappes de missiles précises.
Selon le rapport du New York Times, les chercheurs de l'Université du Texas Todd Humphreys et Zach Clements ont utilisé des signaux de satellites émis par la source des attaques pour déterminer la source, dont ils ont déclaré être « très confiants » qu'il s'agissait de l'aérodrome d'Ein Shemer, près de Hadera.
Le rapport estime que le spoofing a affecté plus de 50 000 vols, trompant les systèmes des pilotes qui pensent qu'ils se trouvaient à Beyrouth ou au Caire. Tous les pilotes qui volent à destination ou en provenance de la région sont conscients du problème et prennent régulièrement des mesures pour le contourner.
L'armée israélienne a refusé de commenter le rapport.
Gabriel Attal
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.