Le président Biden est apparu dans le dernier épisode de 360 avec Speedy de Complex et a parlé de la guerre à Gaza et de sa propre campagne électorale.
Interrogé sur le transfert d'armes à Israël, Biden a déclaré : « J'ai transféré des armes défensives à Israël. J'ai refusé de leur fournir des armes offensives et j'ai clairement indiqué qu'ils ne pouvaient pas utiliser d'armes dans des zones civiles. »
Dans le même temps, Biden a répondu par l'affirmative à la question de savoir s'il était sioniste et a ajouté : « S'il n'y avait pas Israël, tous les Juifs du monde seraient en danger. C'est pourquoi il est nécessaire qu'Israël soit fort, qu'il y ait un endroit sûr pour les Juifs. Et il n'est pas nécessaire d'être juif pour être sioniste. »
« D’ailleurs, je suis celui qui a fait le plus pour la communauté palestinienne. Je suis celui qui a ouvert toutes les portes [ qui a fait en sorte que la frontière avec l’Egypte soit ouverte], qui a permis aux pays arabes d’aider les Palestiniens », a-t-il ajouté. « J’ai toujours été un grand soutien pour les Palestiniens. Mais le Hamas, c’est une bande de voyous. »
Biden a évoqué sa visite en Israël en octobre dernier, peu après le massacre du Hamas : « J'étais là-bas environ huit jours après le massacre, j'ai vu des photos de mères et de filles attachées ensemble avec une corde, et du kérosène versé sur leurs têtes avant d'être brûlées vives. Rien de tel ne s'est produit depuis l'Holocauste, et ce n'est tout simplement pas approprié. »
Plus tard dans l'interview, on lui a demandé pourquoi il pensait que les musulmans américains devraient le soutenir, et il a souligné ses efforts en faveur d'une solution à deux États. "J'ai toujours été un fervent partisan de cette solution, et tout ce que j'ai fait l'a été. J'ai également reçu un soutien important de la part des pays arabes de la région", a-t-il déclaré.
Biden a également déclaré que l'Arabie saoudite était intéressée par une normalisation avec Israël : « En échange, les États-Unis promettront de leur fournir des armes s'ils sont attaqués par un autre pays arabe, ainsi qu'une installation nucléaire civile. Cela change la donne dans la région. J'ai également travaillé avec le président égyptien Al-Sisi, avec le roi de Jordanie. J'ai très bien travaillé avec les pays arabes. Je n'ai pas un seul préjugé dans mon corps. Les Arabes sont de bonnes personnes, ils ont besoin d'aide maintenant. »
Gabriel Attal
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