Le président français Emmanuel Macron s'est entretenu mardi avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi, le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani du Qatar et le roi de Bahreïn Hamad ben Issa Al Khalifa pour discuter du conflit entre Israël et le Hamas, a indiqué le bureau du chef de l'Etat.
La France est membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies et compte une forte population juive et musulmane. Des otages de nationalité française ont également été tués lors des attaques du Hamas du 7 octobre dernier. Le Qatar a également joué un rôle de plus en plus important en tant que médiateur : en janvier, le Qatar et la France ont négocié un accord avec Israël et le Hamas pour fournir des médicaments d'urgence aux otages israéliens.
"Le président a condamné les récentes frappes aériennes israéliennes qui ont ciblé des écoles de l'ONU ainsi que des citoyens déplacés dans le camp de réfugiés d'Al-Maghazi, qui ont fait un grand nombre de victimes civiles", a déclaré le bureau de Macron dans un communiqué. "Il a également réaffirmé l'insistance de la France pour que le Hamas libère immédiatement les otages", a-t-il ajouté.
"Le cessez-le-feu ne peut plus être retardé", a souligné Emmanuel Macron. "Il est indispensable de mettre fin aux souffrances des populations de Gaza et de permettre l'acheminement massif et sans entrave, par tous les canaux possibles, de l'aide humanitaire qui fait cruellement défaut aux populations".
Contexte
Le conflit risque de s'aggraver à la frontière avec le Liban, où la France exerce une certaine influence en tant qu'ancienne puissance coloniale. Israël mène des frappes aériennes quasi quotidiennes en Syrie et au Liban depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre contre les localités frontalières du sud d'Israël et l'offensive militaire qui a suivi à Gaza.
Gabriel Attal
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