Après la visite du ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir au Mont du Temple, la Jordanie l'accuse d'avoir « violé le caractère sacré » du site, ce qui constitue selon elle « une violation flagrante et inacceptable du droit international et de la situation historique et juridique existante à Jérusalem ».
La Jordanie se considère comme le gardien du Mont du Temple et des sites musulmans et chrétiens de Jérusalem, un statut qu'Israël ne reconnaît pas, bien qu'il ait reconnu le « rôle spécial » du royaume sur ce site dans le traité de paix entre les deux pays. En 1994, la Jordanie est devenue le deuxième pays arabe à reconnaître et à signer un traité de paix avec son voisin israélien, après l'Égypte.
Amman émet régulièrement des condamnations lorsque des responsables israéliens visitent le Mont du Temple.
Le porte-parole du ministère jordanien des Affaires étrangères, Sufyan Qudah, affirme que l'ensemble du Haram Al-Sharif, le nom musulman du site, est un site purement musulman, et soutient qu'Israël n'a aucune souveraineté sur Jérusalem ou ses lieux saints.
Gabriel Attal
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