Le candidat républicain à la présidence Donald Trump a prévenu que les pays qui détiennent des otages américains paieraient « un prix très élevé » s'ils n'étaient pas libérés, alors qu'il acceptait la nomination présidentielle du Parti républicain jeudi à la Convention nationale républicaine.
« Au monde entier, je vous dis ceci : nous voulons que nos otages reviennent, et ils feraient mieux d’être de retour avant que je prenne mes fonctions, sinon vous en paierez le prix fort », a averti Trump dans son discours.
Trump n’a pas précisé à quels otages il faisait référence.
Plus de 60 Américains sont retenus en otage ou détenus à tort dans le monde, dont huit Américains détenus par le Hamas à Gaza, qui faisaient partie des 251 personnes capturées lors du massacre du 7 octobre par le groupe terroriste, au cours duquel 1 200 personnes ont été assassinées dans le sud d'Israël.
Les parents d'un otage américano-israélien pris lors de l'attaque se sont adressés au RNC mercredi soir.
Le discours de jeudi, le premier de Trump depuis la tentative d'assassinat du week-end dernier lors d'un rassemblement en Pennsylvanie, a été l'un des plus longs discours de convention de l'histoire moderne, avec un peu moins de 93 minutes.
Trump a répété plusieurs fausses affirmations, notamment celle selon laquelle l’élection de 2020 lui avait été volée, que son adversaire avait « hérité d’un monde de paix » de lui et que les taux de criminalité étaient en augmentation, même s’ils sont plus bas qu’à sa sortie de fonction.
Des promesses pour mettre fin aux crises mondiales
Trump a réitéré son affirmation selon laquelle l'attaque du Hamas du 7 octobre n'aurait pas eu lieu s'il avait été président.
Il a promis de « mettre fin à chaque crise internationale créée par l’administration actuelle, y compris l’horrible guerre avec la Russie et l’Ukraine – qui n’aurait jamais eu lieu si j’avais été président – et la guerre provoquée par l’attaque contre Israël, qui n’aurait jamais eu lieu si j’avais été président ».
« L’Iran était en faillite. L’Iran n’avait pas d’argent. Aujourd’hui, l’Iran a 250 milliards de dollars. Ils ont réussi à tout gagner au cours des deux dernières années et demie », a-t-il ajouté, affirmant que l’administration Biden avait allégé les sanctions contre Téhéran.
« J’ai dit à la Chine et à d’autres pays : si vous achetez en Iran, nous ne vous laisserons pas faire des affaires dans ce pays. »
Il a réitéré son affirmation selon laquelle l’Iran était sur le point d’accepter de négocier un nouvel accord pour restreindre plus strictement son programme nucléaire avant que Trump ne perde les élections de 2020.
« L’Iran allait conclure un accord avec nous, et puis nous avons eu ce résultat horrible, horrible, que nous ne laisserons plus jamais se reproduire », a déclaré l’ancien président.
« L’Iran est désormais très proche de posséder l’arme nucléaire, ce qui ne serait jamais arrivé. »
Gabriel Attal
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