Le chef du Comité olympique de l'Autorité palestinienne (AP), Jibril Rajoub, a critiqué jeudi ce qu'il a décrit comme des "deux poids, deux mesures" de la part du Comité international olympique (CIO), après avoir refusé la demande de l'AP d'interdire à Israël de participer aux Jeux de Paris, a rapporté l'AFP .
Rajoub avait exigé un boycott d'Israël dans une lettre adressée au CIO plus tôt cette semaine, qui a été rejetée par le président de l'instance internationale olympique, Thomas Bach.
"Cela confirme qu'il existe des institutions internationales qui persistent à appliquer deux poids deux mesures et à ne pas adhérer à la Charte olympique, aux lois et règlements, ni à la morale", a déclaré M. Rajoub jeudi à son arrivée à l'aéroport Charles de Gaulle de Paris avec la délégation sportive de l'AP.
« Les Israéliens ou le Comité olympique israélien ont perdu le droit moral, sportif, humanitaire et légal de participer », a accusé Rajoub, affirmant que la guerre d'Israël contre le Hamas à Gaza équivalait à « des crimes de génocide et de nettoyage ethnique ».
Bach, en rejetant la demande de Rajoub d'interdire Israël, a déclaré qu'il ne se lancerait pas dans la politique.
La tentative d’exclure Israël des Jeux olympiques est le dernier effort en date de l’Autorité palestinienne pour exclure Israël des événements sportifs.
L'association de football de l'Autorité palestinienne (AP) a annoncé en avril qu'elle appellerait à l'action contre Israël lors du congrès annuel de la FIFA.
Cependant, la FIFA a reporté la semaine dernière la décision sur la demande de l'AP de suspendre Israël du football international, ouvrant ainsi la voie à l'équipe nationale masculine israélienne pour participer aux Jeux olympiques de Paris.
Rajoub avait déjà déclaré dans le passé que les Juifs méritaient le génocide que leur ont infligé les nazis. Avant cela, il avait déclaré que si l’Autorité palestinienne possédait la bombe nucléaire, elle l’utiliserait contre Israël.
Lors d'un incident, Rajoub a été filmé alors qu'il confrontait verbalement des agents de la police des frontières au Caveau des Patriarches à Hébron, disant à l'un d'eux de « se taire, d'aller en enfer ».
Gabriel Attal
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