Le chef du Mossad, David Barnea, est revenu dimanche à Rome des négociations sur la prise d'otages, où il a présenté les éclaircissements apportés par Israël à l'accord, qui, selon les responsables israéliens, s'inscrit dans le cadre original dévoilé par le président américain Joe Biden le 31 mai.
«Lors de la réunion, les parties ont discuté du document contenant les éclaircissements concernant le projet d'accord transmis par Israël», a déclaré le bureau du Premier ministre.
« Les négociations sur les principales questions se poursuivront dans les prochains jours », a-t-il précisé.
Le directeur de la CIA, William J. Burns, a dirigé les négociations, auxquelles participaient le Premier ministre qatari, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, et le directeur des services de renseignements égyptiens, Abbas Kamel. L'Egypte et le Qatar ont tous deux été les principaux médiateurs de l'accord visant à obtenir la libération des 115 otages restants, avec l'aide des Etats-Unis.
Barnea a participé aux pourparlers de Rome après que Netanyahou a rencontré à Washington la semaine dernière Biden et le conseiller à la sécurité nationale américain Jake Sullivan au sujet de l'accord sur les otages. Il voulait s'assurer que sa position était alignée sur celle des États-Unis et qu'il y avait le moins de divergences possible entre Jérusalem et Washington.
Lors de son séjour à la Maison Blanche, M. Netanyahou a également rencontré, avec M. Biden, des proches des otages ayant la double nationalité israélo-américaine. M. Netanyahou a également rencontré séparément les proches des otages. Il avait emmené avec lui dans l'avion à Washington un petit groupe de membres de ces familles, dont l'otage libérée Noa Argamani.
Netanyahou à Washington
Netanyahou a été vivement critiqué pour sa fermeté sur certains points de principe concernant l’accord sur les otages, notamment l’importance pour l’armée israélienne de maintenir le contrôle de la sécurité du corridor de Philadelphie et d’empêcher les terroristes de retourner dans le nord de Gaza. Il a également fait pression pour augmenter le nombre d’otages vivants qui seraient libérés au cours de la première phase de l’accord.
Des responsables de la sécurité ont déclaré qu'Israël pouvait se permettre de se retirer temporairement de Gaza pendant la première phase de l'accord en trois phases si cela pouvait contribuer à garantir un accord sur la prise d'otages.
Gabriel Attal
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