La police française a ouvert une enquête sur des menaces de mort reçues par trois athlètes israéliens aux Jeux olympiques de Paris, a rapporté lundi le Guardian.
Selon le rapport, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a fait état de menaces et l'organisme national de lutte contre la haine en ligne dirigera l'enquête.
Le rapport indique également que les procureurs français enquêtent sur de possibles crimes de haine antisémites commis lors d'un match de football entre Israël et le Paraguay, samedi à Paris, au cours duquel des slogans et des banderoles évoquant la guerre à Gaza ont été brandis. Selon les procureurs, des supporters masqués portant des drapeaux palestiniens ont déployé une banderole sur laquelle était écrit « Jeux olympiques du génocide » et l'un d'eux a fait des « gestes de nature antisémite ».
L'Agence France-Presse a rapporté que 50 supporters « ultras » présents au stade du Paris Saint-Germain ont scandé des slogans en français contre Israël et à propos de la guerre à Gaza. Parmi les slogans, en français, on pouvait citer « Israël tueur » et « Israël tue les enfants de Palestine ».
Samedi, la police française a arrêté un adolescent de 15 ans soupçonné d'avoir menacé le président Isaac Herzog.
La menace a été proférée sur le compte X du garçon lors de la visite du président Herzog en France pour les Jeux olympiques de Paris.
En outre, la semaine dernière, la Direction nationale israélienne de la cybersécurité a révélé que l’Iran était derrière une campagne visant à effrayer les membres de la délégation olympique israélienne.
Dans le cadre de cette campagne, un groupe de pirates informatiques a ouvert des pages sur les réseaux sociaux qui publiaient les informations personnelles des athlètes et envoyaient des messages menaçants.
Israël affirme refuser de se laisser intimider
En réponse aux informations faisant état de menaces contre plusieurs membres de la délégation israélienne, le Comité olympique israélien a déclaré qu'il se concentrerait sur le sport et non sur la haine aux Jeux olympiques de Paris, et qu'il refuserait de se laisser intimider par d'éventuelles menaces.
« Malheureusement, une vague de haine et de menaces se déchaîne contre nos athlètes », a déclaré l'OCI dans un communiqué aux journalistes, remerciant les autorités israéliennes et françaises pour « travailler sans relâche pour assurer notre sécurité ».
« Notre réponse sera donnée sur le terrain sportif, et la délégation israélienne continuera à représenter les valeurs israéliennes et olympiques avec fierté, dévouement et équité », ajoute le communiqué.
Gabriel Attal
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