« L'affaire est réglée » : le Liban se prépare avec anxiété à d'éventuelles représailles israéliennes

Israël.

« L'affaire est réglée » : le Liban se prépare avec anxiété à d'éventuelles représailles israéliennes
Hélicoptère israélien - Wikimedia Commons

Après l'incident tragique survenu hier samedi à Majdal Shams , où 12 enfants âgés de 10 à 20 ans ont été tués par un tir direct d'une roquette du Hezbollah, le Liban se prépare avec anxiété à une éventuelle riposte israélienne.

Des sources diplomatiques et de renseignement font état d'un niveau d'alerte élevé du côté libanais, les groupes terroristes affiliés au Hezbollah et à l'Iran évacuant leurs positions le long de la frontière syro-libanaise.

L'Observatoire syrien des droits de l'homme a publié un communiqué dans lequel il est indiqué que « des groupes fidèles à l'Iran et au Hezbollah libanais évacuent leurs positions au sud de Damas, Quneitra et West Kalmon en prévision des attaques israéliennes ».

La chaîne de télévision libanaise LBC a déclaré qu'Israël avait décidé d'attaquer le Liban et que l'affaire était déjà réglée.

« Les parties travaillent désormais pour que la réponse israélienne soit limitée en taille et en localisation, et pas dans les grandes villes et surtout pas à Beyrouth , afin de ne pas entraîner le Hezbollah à réagir avec plus de force. »

Dimanche soir, à l'issue de la réunion du cabinet, le gouvernement a autorisé le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Yoav Gallant à prendre des décisions concernant la réponse d'Israël au Liban. Les ministres Smotrich et Ben-Gvir se sont abstenus. 

Les États-Unis et la communauté internationale ont tenté d’apaiser les tensions le long de la frontière israélo-libanaise, notamment en instaurant un cessez-le-feu à Gaza.

Comment un cessez-le-feu à Gaza change-t-il la donne ?
Un cessez-le-feu à Gaza est le meilleur moyen de calmer les violences entre Israël et le Hezbollah, a déclaré dimanche le secrétaire d'État américain Antony Blinken au lendemain de la frappe meurtrière.

« Il est si important que nous aidions à apaiser ce conflit » le long de la frontière nord d'Israël, « non seulement pour l'empêcher de se propager mais pour l'apaiser », a déclaré Blinken aux journalistes lors d'une conférence de presse au Japon. « Nous sommes déterminés à le faire », a-t-il ajouté.

Gabriel Attal

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