Les responsables de Biden ont précisé que le plateau du Golan fait partie du nord d'Israël dans des déclarations publiées après l'attaque du Hezbollah samedi qui a tué 12 enfants dans le village druze de Majdal Shams, situé dans cette région.
La porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Adriane Watson, et le conseiller à la sécurité nationale de la vice-présidente Kamala Harris ont tous deux évoqué « l'horrible attaque » qui a eu lieu dans le « nord d'Israël » lorsqu'ils ont publié des déclarations lundi.
Lorsqu'on lui a demandé si l' administration Biden considérait le pays comme faisant partie d'Israël, le conseiller américain en matière de sécurité nationale et de communication, John Kirby, a répondu « Oui ».
Israël a capturé ce territoire stratégique à la Syrie pendant la guerre des Six Jours de 1967 et l’a annexé en 1981, mais cette décision n’a jamais été reconnue au niveau international.
Les Nations Unies appellent chaque année Israël à restituer le plateau du Golan à la Syrie, malgré la guerre civile qui fait rage dans ce pays depuis plus d’une décennie.
L’ancien président américain Donald Trump a reconnu la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan en 2019 ; l’administration Biden a maintenu cette politique mais en la faisant paraître circonstancielle.
« La politique n’a pas changé »
« La politique américaine sur le plateau du Golan n’a pas changé sous cette administration », a déclaré Kirby.
« Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a évoqué cette question il y a quelques années, lorsqu’il a déclaré que, mis à part les aspects juridiques de cette question, d’un point de vue pratique, le Golan est important pour la sécurité israélienne », a expliqué Kirby. « Nous continuons de reconnaître les circonstances qui ont présidé à la proclamation de 2019 reconnaissant la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan.
« Cette proclamation stipulait, et je cite, que les actes agressifs de l’Iran et des groupes terroristes, dont le Hezbollah dans le sud de la Syrie, continuent de faire du plateau du Golan un terrain de lancement potentiel d’attaques contre Israël. Donc, encore une fois, la politique ne change pas. »
Gabriel Attal
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