La vice-présidente américaine Kamala Harris a déclaré mardi qu'Israël avait le « droit de se défendre » après qu'Israël a éliminé un haut commandant du Hezbollah lors d'une frappe à Beyrouth.
« Je veux aborder ce qui s'est passé ces dernières heures au Moyen-Orient et être très clair : Israël a le droit de se défendre », a déclaré Harris aux journalistes avant un rassemblement électoral à Atlanta.
« Ce que nous savons en particulier, c'est qu'il a le droit de se défendre contre une organisation terroriste, ce qui est exactement ce qu'est le Hezbollah », a ajouté Harris.
« Mais tout cela étant dit, nous devons encore travailler sur une solution diplomatique pour mettre fin à ces attaques, et nous continuerons ce travail », a-t-elle déclaré.
L'armée israélienne a annoncé mardi soir que, dans le cadre d'une opération d'élimination ciblée et basée sur des renseignements, les avions de combat de l'armée de l'air israélienne ont éliminé le commandant militaire le plus haut placé de l'organisation terroriste Hezbollah et le chef de son unité stratégique, Fuad Shukr "Sayyid Muhsan", dans la région de Beyrouth.
L'armée israélienne a également déclaré que Shukr dirigeait les attaques du Hezbollah contre l'État d'Israël depuis le 8 octobre et qu'il était le commandant responsable du meurtre de 12 enfants à Majdal Shams, dans le nord d'Israël, samedi soir, ainsi que du meurtre de nombreux Israéliens et ressortissants étrangers au fil des ans.
Dimanche, le conseiller à la sécurité nationale de Harris, Phil Gordon, a déclaré que son soutien à la sécurité d'Israël était « inébranlable ».
« La vice-présidente a été informée et suit de près l'attaque horrible perpétrée hier par le Hezbollah sur un terrain de football à Majdal Shams, dans le nord d'Israël, qui a tué un certain nombre d'enfants et d'adolescents. Elle condamne cette attaque horrible et pleure tous ceux qui ont été tués et blessés », a déclaré Gordon dans un communiqué.
« Israël continue de faire face à de graves menaces pour sa sécurité, et le soutien du vice-président à la sécurité d'Israël est inébranlable », a déclaré Gordon dans un communiqué.
La semaine dernière, Mme Harris a rencontré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche. S’adressant à la presse après la rencontre, Mme Harris a réitéré qu’Israël avait le droit de se défendre, mais elle a également déclaré avoir exprimé lors de la rencontre « sa profonde inquiétude quant à l’ampleur des souffrances humaines à Gaza ».
L'ancien président américain et candidat républicain à la présidence Donald Trump a plus tard critiqué les propos de Harris sur Israël, les qualifiant d'« irrespectueux ».
« Je pense que ses remarques étaient irrespectueuses. Elles n'étaient pas très gentilles à l'égard d'Israël. En fait, je ne sais pas comment une personne juive peut voter pour elle. Mais c'est à eux de décider. Mais elle a certainement manqué de respect envers Israël, à mon avis », a déclaré M. Trump lors de sa rencontre avec M. Netanyahu vendredi.
Gabriel Attal
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