Éliminer Ismail Haniyeh au Qatar aurait été une bonne chose, l'éliminer à Téhéran était encore mieux

Israël.

Éliminer Ismail Haniyeh au Qatar aurait été une bonne chose, l'éliminer à Téhéran était encore mieux
Le chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh - DR

Après l' assassinat du chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh , des sources au sein des services de sécurité ont expliqué que le choix de procéder à l'assassinat au cœur de Téhéran était précisément dû au fait que Haniyeh était sous la responsabilité sécuritaire iranienne, ce qui plaçait l'Iran au cœur de l'attention mondiale en tant qu'hôte, directeur et fournisseur du terrorisme.

S'ils l'avaient voulu, ils auraient pu éliminer Haniyeh au Qatar mais ils ont choisi de le faire à Téhéran pour deux raisons : d'abord pour éliminer le chef du Hamas, mais surtout pour placer l'Iran au centre du dilemme du futur et jusqu'à quelle intensité va-t-il élever le niveau des flammes au Moyen-Orient et comment va-t-il y répondre.

Selon des sources de sécurité, cela fait déjà un certain temps que l'Iran sent qu'il pourrait perdre ses « mandataires » au Moyen-Orient.

Comme vous pouvez le constater, Israël n’a pas hésité à attaquer également le Yémen et Beyrouth , et selon des publications étrangères, également l’Irak et d’autres destinations.

Les contre-mesures efficaces et précises ont prouvé qu’Israël, contrairement à l’Iran et à ses affiliés, ne nuit pas aux civils non impliqués mais frappe ses ennemis avec une grande précision.

Les hauts responsables iraniens comprennent donc le processus qui se développe dans tout le Moyen-Orient et commencent également à craindre pour leur propre sort.

C'est pourquoi certaines sources au sein du système de sécurité pensent que la véritable histoire n'est pas une contre-attaque ciblée au cœur de Beyrouth, mais ce qui s'est passé à Téhéran.

Mettre fin à la guerre
Selon des sources au sein des services de sécurité, le Hezbollah souhaite que le Hamas mette fin à la guerre avec Israël et parvienne à un accord pour la libération des otages.

Les contre-mesures ciblées de mercredi ont prouvé que même en cas de cessez-le-feu avec le Hamas, Israël ne se précipitera pas pour conclure un cessez-le-feu avec le Hezbollah à n'importe quel prix et insistera sur les conditions qui lui conviennent.

Des responsables de la sécurité ont déclaré à Walla : « Les prochains jours seront très tendus et, à cette fin, des évaluations continues de la situation sont en cours. En cas de changement de commandement sur la ligne de front, les citoyens seront informés. L'armée israélienne maintient un niveau de vigilance et d'alerte devant toutes les arènes. »

Dans le même temps, des critiques se font entendre au sein des services de sécurité concernant le retard apparent dans la mise en œuvre de l’élimination au Liban.

Les responsables de la sécurité se demandent pourquoi la décision d'éliminer un haut responsable du Hezbollah au cœur de Beyrouth a été prise seulement maintenant ? Pourquoi avoir attendu le massacre de 12 enfants israéliens ?

De hauts fonctionnaires auraient pu être éliminés ou attaqués au cœur de Beyrouth bien avant, si seulement ils l’avaient voulu.

Gabriel Attal

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