Le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a été tué par un engin explosif qui a explosé dans sa chambre et non par un missile comme on le pensait auparavant, a rapporté jeudi le New York Times, citant sept responsables du Moyen-Orient, dont deux Iraniens, et un responsable américain.
Selon le rapport, la bombe a été placée il y a environ deux mois dans la maison d'hôtes, qui est gérée et protégée par le Corps des gardiens de la révolution islamique et fait partie d'un grand complexe, connu sous le nom de Neshat, dans le nord de Téhéran.
Selon des responsables du CGRI, l'explosion a secoué le bâtiment, brisé certaines fenêtres et provoqué l'effondrement partiel d'un mur extérieur.
Les médias iraniens ont rapporté mercredi que le chef du Hamas avait été tué par un missile de courte portée Spike de fabrication israélienne lancé sur la chambre du chef dans le nord de Téhéran depuis le territoire iranien.
Sky News Arabia, citant des sources iraniennes, a rapporté que le leader politique du Hamas a été tué par un missile lancé depuis un bâtiment proche de celui où il séjournait.
Haniyeh, qui se trouvait dans la capitale iranienne pour l'investiture du nouveau président iranien Masoud Pezeshkian, a été tué avec l'un de ses gardes du corps, Wasim Abu Sha'ban.
Selon certaines informations, Abu Sha'ban faisait partie d'une cellule terroriste qui a assassiné cinq soldats de Tsahal en 2014 après avoir infiltré Israël lors de l'opération Bordure protectrice.
Selon la presse iranienne, l'un des gardes du corps de Haniyeh aurait également été impliqué dans l'assassinat et aurait divulgué des informations aux assassins.
Gabriel Attal
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