Le groupe de hackers israélien « We Red Evils Original » a revendiqué la responsabilité des pannes de Wi-Fi signalées en Iran, selon les médias israéliens jeudi soir.
Peu avant que les informations ne soient parvenues jusqu'en Iran, le groupe avait publié un message sur son compte Telegram dans lequel il affirmait : « Dans les minutes qui viennent, nous attaquerons les systèmes et les fournisseurs d'accès Internet en Iran. Un coup sévère est en route. »
Le Post a trouvé de nombreux commentaires en Iran d'utilisateurs disant avoir entendu dire qu'Internet était en panne dans certaines parties du pays et qu'il y avait des coupures d'Internet dans certaines parties de Téhéran.
WeRedEvils opère à titre non officiel depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas.
Ce n’est pas la première fois que le groupe piratait des systèmes informatiques à l’étranger. En octobre 2023, le groupe avait déjà affirmé avoir piraté le principal système de gestion de projets d’infrastructures pétrolières en Iran.
« Nous avons réussi à mettre la main sur des logiciels vitaux et sensibles sur lesquels nous n'entrerons pas dans les détails ici, nous sommes sûrs que l'Iran comprend déjà l'ampleur des dégâts qu'il subit actuellement. Comme nous le savons et l'avons vu dans le passé, de telles plates-formes et réacteurs peuvent dans certains cas provoquer des destructions massives en cas de fuites internes ou de surchauffe », a écrit le groupe sur sa chaîne Telegram.
Autres revendications de succès
En novembre, les pirates ont affirmé avoir réussi à bloquer tous les membres de la famille Hadid de leurs comptes WhatsApp, fournissant des captures d'écran et des coordonnées comme preuve, ont-ils annoncé sur leur Telegram.
Selon les informations de X, ils auraient coupé l'accès à Internet au Yémen début novembre en représailles aux tirs de missiles des Houthis. L'observatoire d'Internet Netblocks a corroboré ces informations à l'époque.
Gabriel Attal
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.