Le porte-parole de Tsahal a déclaré jeudi soir qu'à la suite des sirènes qui ont retenti à 21h44 dans la région de la Galilée occidentale, de nombreux projectiles ont traversé le Liban vers le territoire israélien, dont certains ont été interceptés, et le reste est tombé dans des zones ouvertes.
Aucun blessé n'a été signalé.
Peu de temps après les tirs, a indiqué l'armée israélienne, l'armée de l'air a frappé le lanceur du Hezbollah à partir duquel les projectiles ont été lancés dans la région de Yater, dans le sud du Liban.
En outre, l'artillerie de Tsahal a tiré pour éliminer les menaces dans les régions de Rmaych et Ramyeh, dans le sud du Liban.
Plus tôt jeudi, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a réagi pour la première fois à l'élimination de son principal commandant militaire, Fuad Shukr.
« Nous n'avons pas été surpris et nous ne serons pas surpris par le prix que nous avons payé pour notre soutien au front de Gaza. Nous sommes face à une grande bataille, les choses ont franchi la ligne rouge. Nous sommes dans une bataille ouverte sur tous les fronts, et elle entre dans une nouvelle étape », a menacé Nasrallah.
Le chef du Hezbollah a également évoqué l'élimination du chef politique du Hamas, Ismail Haniyeh, à Téhéran.
« Les Israéliens savent quelles lignes rouges ils ont franchies. Pensent-ils que l’Iran va garder le silence sur l’élimination de Haniyeh sur leur sol ? L’ennemi doit attendre la vengeance pour tout le sang versé. L’escalade dépend désormais de la conduite et de la réponse d’Israël », a déclaré Nasrallah.
Il a réitéré ses démentis sur le fait que son organisation ait lancé le missile qui a tué 12 enfants samedi à Majdal Shams. « Si nous avions commis une erreur, nous aurions eu le courage de l'admettre, mais nous n'avons aucun lien avec ce qui s'est passé », a-t-il déclaré, imputant la responsabilité de la situation à Israël. « Les représailles d'Israël visaient un bâtiment civil avec des familles et des enfants. Il s'agit d'une agression, pas d'une élimination militaire. »
Gabriel Attal
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