Le commandant adjoint du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), le général de brigade Ali Fadavi, a déclaré lundi que son pays punirait Israël « en temps et en lieu voulu » pour l'élimination du chef politique du Hamas Ismail Haniyeh à Téhéran, a rapporté l'agence de presse IRNA.
Il a fait ces commentaires aux journalistes dans la province du Khuzestan, dans le sud-ouest du pays.
« Le faux régime sioniste tueur d'enfants a continué sa stupidité et a martyrisé Haniyeh sur le sol iranien, et nous donnerons une réponse appropriée en temps et en lieu », a déclaré Fadavi, selon IRNA.
Le Moyen-Orient attend depuis quelques semaines une riposte iranienne à l’élimination de Haniyeh et de Fuad Shukr, un haut commandant du Hezbollah.
Israël a revendiqué la responsabilité de l’élimination de Shukr mais n’a pas commenté l’élimination de Haniyeh.
Vendredi, des responsables américains, iraniens et israéliens ont déclaré au New York Times que l'Iran devrait retarder les représailles prévues contre Israël pour permettre aux médiateurs de faire un effort important pour obtenir un cessez-le-feu afin de mettre fin à la guerre à Gaza.
Les services de renseignements israéliens ont estimé que l'Iran et le Hezbollah avaient abaissé le niveau d'alerte de leurs unités de roquettes et de missiles, ont déclaré cinq responsables israéliens au journal.
Auparavant, trois hauts responsables iraniens avaient déclaré à Reuters que l'Iran pourrait retarder ou annuler son attaque prévue contre Israël si les pourparlers de cessez-le-feu de cette semaine entre Israël et le Hamas réussissaient.
Dans le même temps, un responsable américain a averti vendredi que l'Iran serait confronté à des conséquences « cataclysmiques » et ferait dérailler l'élan vers une trêve à Gaza s'il frappait Israël.
Les Etats-Unis « encourageraient les Iraniens – et je sais que beaucoup le font – à ne pas s'engager dans cette voie, car les conséquences pourraient être cataclysmiques, en particulier pour l'Iran », a déclaré le haut responsable américain aux journalistes.
Gabriel Attal
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