Une source anonyme du Hamas réitère que le groupe terroriste palestinien a rejeté la dernière « proposition de rapprochement » des États-Unis parce qu'elle contient de nouveaux éléments apparents qui, selon la source, ont été ajoutés par le Premier ministre Benjamin Netanyahu et sont inacceptables pour le Hamas.
Les points de friction dans la dernière proposition incluent la possibilité pour Israël de s'opposer au nombre et à l'identité des prisonniers de sécurité palestiniens à libérer en échange d'otages, et à la déportation à l'étranger d'un grand nombre de ces prisonniers, ainsi qu'à la fouille des Gazaouis déplacés lorsqu'ils retournent chez eux dans le nord de la bande de Gaza, a déclaré la source au journal qatari Al-Araby Al-Jadeed.
La source affirme que le Hamas a fait preuve de flexibilité concernant le calendrier du retrait de Tsahal de la bande de Gaza, en revenant sur sa demande selon laquelle il doit avoir lieu lors de la première phase du cessez-le-feu, mais Netanyahu n'a pas fait de même concernant le retrait de Tsahal des couloirs de Philadelphie et de Netzarim, et a ajouté de nouvelles conditions.
Al-Araby Al-Jadeed cite également Suheil al-Hindi, membre du bureau politique du Hamas, affirmant que le Hamas ne dérogera pas à sa réponse du 2 juillet à une précédente proposition israélienne et ne renégociera pas l'accord.
Al-Hindi accuse Netanyahu d'interpréter la « flexibilité » du Hamas comme un signe de soumission et de reddition, et affirme que le groupe terroriste a transmis sa position aux médiateurs égyptiens et qatariens, les exhortant à faire pression sur Israël pour qu'il respecte ce qui a été convenu.
Dans un communiqué publié dimanche soir, le Hamas a affirmé que le dernier texte soutenu par les Etats-Unis - une « proposition de transition » transmise à Israël et au Hamas à la fin des négociations à Doha vendredi - était conforme aux exigences d'Israël, citant la position d'Israël sur les deux couloirs et les questions liées à la libération des prisonniers de sécurité palestiniens, sans autre précision.
Dimanche, un journal saoudien a rapporté de nouveaux détails apparents de l'accord, notamment une présence réduite de Tsahal dans le corridor de Philadelphie, à la frontière entre Gaza et l'Égypte, la possibilité pour Israël d'opposer son veto aux noms d'au moins 100 prisonniers palestiniens devant être libérés, et la déportation d'un grand nombre d'entre eux à l'étranger.
Gabriel Attal
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