Debout au milieu des décombres suite à un tir de roquettes du Hezbollah sur la ville israélienne de Katzrin, dans le nord du plateau du Golan, le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir appelle à une réponse dure et exige que le Premier ministre Benjamin Netanyahu lui accorde une plus grande influence sur la gestion du conflit.
« L’une des raisons pour lesquelles je demande tant à entrer dans le cabinet restreint est ce qui se passe actuellement », déclare le ministre d’extrême droite. « Il faut aussi attaquer, il faut aussi faire campagne. C’est l’occasion que nous ne devons pas laisser passer. »
« L’État d’Israël doit répondre de la manière la plus claire et la plus univoque possible », ajoute-t-il.
Les terroristes du Hezbollah au Liban ont lancé plus de 50 roquettes sur Katzrin ce matin. Si la plupart des roquettes ont été interceptées par le système de défense antiaérienne Iron Dome, plusieurs d'entre elles ont touché la ville, causant de lourds dégâts aux habitations et blessant une personne.
Ben Gvir a demandé à plusieurs reprises d'être intégré au cabinet de guerre, aujourd'hui dissous, affirmant son désir de faire partie de ceux qui dirigent les prises de décisions dans la guerre. À cette fin, il a activement contrecarré les projets de loi proposés par son homologue de la coalition, le Shas, afin de faire pression sur le Premier ministre pour qu'il le nomme au sein du forum ou de tout autre organisme susceptible de lui succéder.
Netanyahou est largement considéré comme ayant une profonde méfiance à l’égard du ministre d’extrême droite et refusant de l’inclure dans de tels forums de prise de décision, en raison de sa tendance à divulguer des informations à la presse.
Les consultations sur l'accord de cessez-le-feu actuellement en discussion - auquel Ben Gvir s'est opposé - se déroulent dans un petit forum comprenant Netanyahu, le ministre de la Défense Yoav Gallant, le ministre des Affaires stratégiques Ron Dermer et le chef du Shas Aryeh Deri, ainsi que des chefs de sécurité et des négociateurs clés.
Gabriel Attal
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