Dans le cadre d'une prochaine mission diplomatique, le Premier ministre du Qatar, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, devrait se rendre à Téhéran, la capitale de l'Iran, dans un geste qui souligne le rôle continu de l'État du Golfe en tant que médiateur régional et dans un contexte de tension persistante entre l'Iran et Israël qui a atteint de nouveaux sommets ces dernières semaines.
L'agence iranienne Tasnim a rapporté que le dirigeant qatari se rendra en République islamique quelques jours seulement après que les représentants israéliens et du Hamas n'ont pas réussi à parvenir à un accord, sous la médiation du Qatar, sur l'arrêt de la campagne israélienne dans la bande de Gaza en échange de la libération des otages détenus par le groupe terroriste depuis le 7 octobre et quelques semaines seulement après que Téhéran a accusé Israël d'avoir assassiné le chef du Hamas Ismail Haniyeh dans la capitale.
Le président Joe Biden s'est entretenu mercredi avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, exhortant à des progrès sur un accord de cessez-le-feu à Gaza alors que les États-Unis continuent de faire pression pour un accord entre Israël et le Hamas, selon l'Associated Press.
L'appel, auquel s'est jointe la vice-présidente Kamala Harris , a porté sur une « proposition de transition » visant à faciliter un cessez-le-feu et la libération des otages. Cependant, des défis importants demeurent, le Hamas et Israël signalant tous deux des divergences persistantes sur des questions clés, notamment la présence de troupes israéliennes dans des zones stratégiques de Gaza.
L'Iran a promis de répondre à l'assassinat israélien présumé sur son sol, qui aurait eu lieu grâce à des agents du Mossad qui auraient réussi à placer une bombe dans la chambre de Haniyeh alors qu'il séjournait dans une maison d'hôtes officielle gérée par le gouvernement, après son arrivée dans la capitale iranienne pour l'investiture du président Masoud Pezeshkian.
Le Hezbollah, mandataire de l'Iran au Liban, a également juré de frapper Israël après avoir assassiné Fuad Shukr , le numéro 2 effectif de l'organisation, lors d'une frappe ciblée à Beyrouth, quelques jours seulement après un barrage de roquettes qui a tué 12 enfants israéliens dans la ville druze de Majdal Shams.
Gabriel Attal
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