Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré que la réaction de l'Iran était inévitable et que l'Iran « ne cherchait pas à accroître les tensions, même s'il n'en avait pas peur », dans un appel téléphonique au ministre italien des Affaires étrangères, a indiqué Araghchi sur X, anciennement Twitter, dimanche.
La réaction à laquelle Araghchi faisait référence était liée à l' assassinat du leader du Hamas Ismaïl Haniyeh dans la capitale iranienne, Téhéran, le 31 juillet dernier. Israël n'a pas revendiqué la responsabilité de cet assassinat.
Selon la publication, le nouveau ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a reçu un « appel de félicitations » du ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, au cours duquel ils ont eu une discussion détaillée axée sur les tensions régionales.
« Je leur ai dit que la réaction à l’acte terroriste du régime sioniste de Téhéran est inévitable. Cette réaction sera précise et calculée. Contrairement au régime sioniste, l’Iran ne cherche pas à accroître la tension, même s’il n’en a pas peur. »
« À la lumière des développements de ce soir, j'ai appelé à la retenue et à la poursuite d'une approche constructive afin de mettre fin au cycle d'actions militaires dans la région, qui ne risque que d'apporter davantage de souffrances », a déclaré le ministre Tajani.
« Il est important que l’Iran fasse preuve de modération envers le Hezbollah afin d’éviter une escalade à la frontière libano-israélienne, où opèrent les soldats italiens du contingent de la FINUL, et envers les Houthis afin d’éviter une augmentation des tensions dans la région de la mer Rouge, où l’Italie joue un rôle de premier plan dans la mission Aspides », a poursuivi M. Tajani.
Concernant les négociations sur un cessez-le-feu et un accord sur la prise d'otages qui auront lieu dimanche au Caire, M. Tajani a ajouté : « L'Italie soutient tous les efforts de médiation en cours visant à parvenir à un cessez-le-feu à Gaza, ce qui est essentiel pour favoriser la désescalade dans la région, la libération des otages et l'accès humanitaire. »
Gabriel Attal
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