Les négociations de dimanche sur l'accord sur la prise d'otages ont porté sur les « concessions du côté israélien qui, selon les médiateurs, pourraient conduire le Hamas à accepter un accord », selon un article publié lundi par le journal libanais pro-Hezbollah Al-Akhbar, citant des sources proches du sujet.
Parmi ce que les responsables qualifient de « concessions », on trouve « le retrait progressif [partiel] d'Israël du corridor de Philadelphie au cours de la première phase de l'accord », ainsi que « la promesse qu'aucun travail de construction ne sera effectué sur le corridor et qu'aucune tentative de changement de la situation existante ne sera entreprise ».
Dans le même temps, un « couloir terrestre » permettra aux troupes de Tsahal de se déplacer et d’atteindre rapidement la zone.
Israël a rejeté les propositions des médiateurs visant à résoudre les différends. La délégation israélienne a déclaré qu'elle n'avait pas l'autorité suffisante pour accepter ou rejeter les propositions et qu'elle devait en discuter avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Une délégation israélienne va rencontrer Netanyahu
Malgré cela, le cycle de négociations devrait se poursuivre lundi avec des discussions approfondies avec la délégation israélienne après sa rencontre avec Netanyahu et son retour avec des réponses finales.
Les efforts actuels des médiateurs se concentrent sur « un retour à l'accord précédent auquel le Hamas a souscrit, avec des changements mineurs, dont un retrait progressif et non complet de la bande de Gaza, en échange d'une flexibilité israélienne claire concernant le retour des déplacés au nord de Gaza ».
Les États-Unis ont proposé une proposition révisée qui sera discutée en détail lors des réunions de lundi.
Même si « de nombreux détails restent à régler en attendant la réponse finale d'Israël », Le Caire qualifie toujours « d'optimisme » prôné par Washington quant à la conclusion prochaine d'un accord « de tentative d'exploitation politique interne aux Etats-Unis en vue des élections présidentielles ».
Quant au terminal de Rafah, les discussions sur la question ont abouti aux mêmes conclusions que les précédentes, qui lient sa réouverture à la "restauration du contrôle palestinien sur celui-ci".
Gabriel Attal
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