Les groupes terroristes qui attaquent Israël, en particulier le Hamas, ont de plus en plus recours à des engins explosifs et à des pièges. C'est le cas à Gaza et en Judée-Samarie. Le 25 août, l'armée israélienne a annoncé que le sergent-chef (réserviste) Shlomo Yehonatan Hazut avait été tué à Gaza.
Il a été tué par un explosif dissimulé sur une route de Gaza. L'armée israélienne a évacué la zone, mais les terroristes ont quand même pu perpétrer l'attaque. Cela illustre la menace croissante que représentent les engins explosifs et les pièges. Ces types d'engins sont appelés engins explosifs improvisés, ou EEI.
Selon le site israélien Ynet, Hazut « est le septième soldat à tomber à Gaza en quatre jours. Quatre des morts ont été tués par des engins explosifs improvisés ». Hazut faisait partie du bataillon 9207 de la 16e brigade de Tsahal. L'armée israélienne avait appliqué les procédures appropriées dans la zone où l'explosion s'est produite.
« Une première enquête a révélé qu'une force d'infanterie était à la recherche de tunnels et d'infrastructures souterrains du Hamas sur un chemin qui a été dégagé par des engins lourds du Corps du génie. Un engin explosif improvisé a probablement été manqué et a été déclenché à distance par des terroristes cachés dans un tunnel », a indiqué le rapport.
Le 24 août, le sergent-chef Amit Tsadikov , du 202e bataillon de la brigade des parachutistes, a également été tué par un engin explosif. Le 23 août, un autre incident a eu lieu, un engin explosif ayant explosé près de soldats de Tsahal dans le quartier de Zeitoun à Gaza, près du corridor de Netzarim. Cette zone a été nettoyée à de nombreuses reprises par le passé.
Lors de l'incident survenu vendredi matin, 23 août, plusieurs soldats du 6301e bataillon de la Brigade de Jérusalem ont été touchés par un engin explosif placé à l'extérieur d'un bâtiment qu'ils fouillaient dans le quartier de Zeitoun à Gaza. Deux soldats ont été tués et sept blessés.
L'utilisation d'engins explosifs improvisés à Gaza s'est accrue au cours des derniers mois. Le Hamas a recouru à cette méthode, tout comme d'autres groupes terroristes à Gaza, pour combattre l'armée israélienne sans avoir à affronter celle-ci en utilisant des combattants armés.
Le Hamas n’a plus les effectifs dont il disposait en octobre. Il se replie désormais sur le terrain et utilise le terrain à son avantage. Il connaît la zone et peut donc s’infiltrer discrètement dans les maisons et les quartiers et y laisser des explosifs. Il utilise de plus en plus cette méthode.
Les groupes terroristes ont également accru leur utilisation d'explosifs en Cisjordanie, dans des zones comme Nur Shams près de Tulkarem, ainsi qu'à Jénine et dans d'autres régions. En outre, ils cherchent peut-être à étendre la guerre à d'autres régions d'Israël. Par exemple, le 18 août, un habitant de Naplouse a tenté de commettre un attentat à la bombe à Tel-Aviv .
En outre, le soir du 25 août, l’armée israélienne a noté que « peu de temps après, un engin explosif a explosé dans un bus civil ». Le bus circulait dans une zone à l’est d’Efrat. « Les soldats de l’armée israélienne bloquent les routes et effectuent des recherches pour retrouver les suspects dans la zone », a indiqué l’armée israélienne.
La menace des engins explosifs improvisés s’accroît, et ce sur plusieurs fronts.
Cela inclut la tentative du Hamas et d’autres groupes à Gaza de revenir à l’utilisation de ce type d’armes, tandis que des groupes en Judée-Samarie tournent également leur attention vers les engins explosifs.
Cette tendance générale n’est pas unique dans l’histoire des groupes terroristes et des insurrections. En Irak, lors de l’insurrection irakienne contre les forces américaines, l’utilisation d’engins explosifs improvisés était courante. L’Iran a également aidé les groupes irakiens à améliorer leurs engins explosifs, en collaborant avec des groupes pour créer des pénétrateurs formés par explosion (EFP), qui sont utilisés contre les véhicules.
L'Iran soutient le Hamas et le Jihad islamique palestinien. Il est également de plus en plus à l'origine de tentatives de contrebande d'armes en Judée-Samarie. Alors que la guerre se poursuit à Gaza et que les groupes de Judée-Samarie cherchent à accroître leurs attaques, il est probable que ces derniers se tourneront de plus en plus vers les explosifs dans leur arsenal.
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