Le Hamas a accepté d'observer ce qu'il présente comme une trêve humanitaire de sept jours à Gaza pour mener une campagne de vaccination contre la polio parmi la population locale, rapporte le site d'information en langue arabe Al-Araby Al-Jadeed, basé à Londres.
Selon le média, le porte-parole du Hamas, Jihad Taha, a déclaré dans une interview que le groupe terroriste palestinien exhortait toutes les parties à mettre en œuvre l'initiative de trêve temporaire, arguant qu'Israël ne doit pas être autorisé à « échapper ou à tergiverser et à mettre en place des alternatives en spécifiant des endroits où commencer le processus de vaccination et en ne s'engageant à aucune trêve humanitaire ».
Le média cite des sources égyptiennes anonymes qui s'attendent à ce qu'une trêve soit conclue dans les prochains jours, pour durer de 3 à 5 jours, à l'exclusion des endroits de la bande de Gaza où opère l'armée israélienne.
La trêve, qui aurait été discutée par l'Égypte et les États-Unis la semaine dernière, serait indépendante de tout accord entre Israël et le Hamas, les négociations n'ayant pas abouti à une percée.
L'ONU se prépare à vacciner environ 640 000 enfants à Gaza, après que l'Organisation mondiale de la santé a annoncé qu'un bébé de 10 mois avait été paralysé par le poliovirus de type 2, le premier cas de ce type dans le territoire depuis 25 ans.
Hier soir, la chaîne 13 a rapporté que Jérusalem avait approuvé des trêves humanitaires temporaires dans la bande de Gaza afin de faciliter les vaccinations contre la polio.
Selon le rapport, cette décision a été prise à la demande du secrétaire d'Etat américain Antony Blinken lors de sa visite la semaine dernière. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et les chefs de la sécurité auraient approuvé cette mesure sans en informer les ministres du cabinet de sécurité.
Le cabinet du Premier ministre a nié avoir autorisé la trêve, mais a confirmé avoir donné son accord pour « désigner certaines zones de la bande de Gaza ». Il a affirmé que cette décision avait été présentée au cabinet de sécurité et avait reçu son soutien.
Gabriel Attal
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