Les cadets du cours d'officiers de réserve de Tsahal qui ont suivi le cours pendant la guerre et ont obtenu leur diplôme vendredi ont signé une lettre adressée au ministre de la Défense Yoav Gallant critiquant la gestion de la guerre.
Le lieutenant Dr Shay du bataillon 5033 de la Brigade Nord de Gaza a déclaré : « Nous ne sommes pas prêts à accepter la normalisation de la situation actuelle, où les fronts nord et sud sont négligés, sans prendre des mesures significatives qui conduiront à une véritable sécurité et non à un « sentiment de sécurité » pour les citoyens de l'État. Nous avons atteint un stade où un véritable espoir et des gens prêts à prendre des décisions, même si elles sont difficiles, sont nécessaires. »
Le lieutenant Boaz Chartkoff, qui a servi dans l'unité des forces spéciales Haruv, a ajouté : « La situation est telle qu'il existe une « routine » dans laquelle le Hezbollah dispose d'une zone de sécurité dans notre nord et la menace iranienne s'intensifie régulièrement ; nous devons adhérer à la définition de la victoire telle qu'elle a été définie au début de la guerre et pour cela, nous devons commencer par un changement. »
Elisheva Wach, une habitante de Mitzpe Ramon et capitaine de réserve dans l'unité des forces spéciales Maglan, a ajouté : « Afin de restaurer notre honneur écorné et de vaincre nos ennemis acharnés, le peuple a payé un prix très élevé et est prêt à payer un prix encore plus élevé, mais nous exigeons du ministre de la Défense : si vous pensez que la victoire est une absurdité, remplacez-vous par quelqu'un qui y croit. Et nous exigeons également du chef d'état-major : ne nous arrêtez pas, ne méprisez pas le sang de nos frères qui a été versé en vain. »
Jeudi soir, les officiers ont dressé une tente de protestation près du domicile du ministre Gallant à Moshav Amikam. Des dizaines de familles endeuillées, de soldats, d'officiers et de familles évacuées sont arrivés à la tente et ont exigé du ministre Gallant « d'adopter immédiatement une approche offensive pour créer une issue décisive ».
Gabriel Attal
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