Benny Gantz : Benyamin Netanyahou a perdu son chemin, mais il n'est pas un meurtrier

Israël.

Benny Gantz : Benyamin Netanyahou a perdu son chemin, mais il n'est pas un meurtrier
Le chef du parti Unité Nationale, Benny Gantz - Capture d'écran Kan 11

Le chef de l’unité nationale, Benny Gantz, a critiqué le Premier ministre Benjamin Netanyahu pour avoir confondu ses intérêts personnels avec ceux du pays dans son ensemble, qualifiant une telle approche de « dangereuse ».

S'exprimant lors de la conférence annuelle du Barreau israélien suite à la mort de six otages aux mains du Hamas, Gantz s'est également prononcé contre la rhétorique de ces derniers jours décrivant Netanyahou comme un « meurtrier ».

« Netanyahou n’est pas un meurtrier, et je condamne les incitations à la violence contre lui », a-t-il déclaré. « [Le chef du Hamas, Yahya] Sinwar est un meurtrier, le Hamas, le Hezbollah et les Gardiens de la révolution sont nos ennemis. Mais Netanyahou a perdu son chemin et se considère comme l’État. Et c’est dangereux », a-t-il déclaré.

Netanyahou, dit-il, est « le parrain du concept de survie au pouvoir à tout prix ».

Gantz condamne également le ministre de la Justice Yariv Levin, qui refuse de nommer un nouveau président de la Cour suprême depuis que l'ancienne présidente Esther Hayut a pris sa retraite en octobre dernier.

« Même pendant ces jours difficiles, le ministre de la Justice continue de nuire au système judiciaire et aux citoyens d'Israël, en refusant de convoquer le Comité de sélection judiciaire et de faire la chose fondamentale, à savoir élire un président de la Cour suprême après plus d'un an », dit-il.

La semaine dernière, la Haute Cour de justice a demandé mardi à Levin de soumettre la nomination d’un nouveau président de la Cour suprême et de deux nouveaux juges de la Cour suprême à un vote au sein du Comité de sélection judiciaire, et de commencer les préparatifs d’un tel vote « dans les prochains jours ».

Gantz appelle à une loi fondamentale législative pour « réguler les règles du jeu » et déterminer une définition des lois fondamentales quasi constitutionnelles, la procédure de leur adoption et la manière dont les lois peuvent être invalidées par les juges.

Gabriel Attal

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