Les familles des Américains retenus en otage à Gaza font pression sur la Maison Blanche pour conclure un accord avec le groupe terroriste Hamas qui libérerait leurs proches, a rapporté NBC News , citant cinq personnes au courant des discussions.
Selon NBC , l'option est « actuellement en discussion », mais l'administration Biden ne croit pas que le Hamas acceptera.
Dimanche, les familles des citoyens américains encore détenus par le Hamas ont rencontré le conseiller à la sécurité nationale américain Jake Sullivan et ont exhorté l'administration à examiner des options qui n'incluent pas Israël. Les responsables ont promis d'explorer « toutes les options », mais ont souligné que la meilleure approche serait d'inclure Israël, ont déclaré à NBC des sources proches de la conversation .
Quatre citoyens américains seraient toujours en vie et détenus par le Hamas, tandis que trois autres seraient morts.
L’idée a été lancée plus tôt cette année , mais n’a pas progressé, car certains responsables américains s’y sont opposés et les premières ouvertures n’ont pas reçu de réponse.
L'administration Biden a toutefois dressé une liste de prisonniers détenus aux États-Unis qui pourraient être libérés dans le cadre d'un éventuel échange de prisonniers avec le Hamas, ont déclaré deux anciens et deux actuels responsables américains au courant du dossier. Selon l'un d'eux, la liste comprend cinq prisonniers.
Selon un responsable de l'administration, un tel accord est « irréaliste » car les États-Unis n'ont pas assez d'argent à offrir au Hamas en échange de leurs citoyens.
"Nous avons envisagé toutes les options possibles pour libérer les otages et les ramener auprès de leurs familles. En raison des exigences du Hamas, aucune offre formelle d'accord parallèle n'a été faite car un tel accord n'est pas possible", a expliqué le responsable.
« Le Hamas veut deux choses que seul Israël peut offrir : un cessez-le-feu et près de 1 000 prisonniers palestiniens actuellement dans les prisons israéliennes. Toutes les autres propositions n'ont abouti à rien, car c'est ce que le Hamas exige pour les otages. »
Un porte-parole du gouvernement qatari n'a pas répondu à la demande de commentaires de NBC , et un représentant des familles des otages a refusé de commenter.
Gabriel Attal
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