Le chef de l'opposition Yair Lapid a déclaré aux représentants du Bureau du contrôleur de l'État qu'il ne faisait pas confiance à leur enquête sur le 7 octobre.
« Je ne crois pas que cette enquête ait les mains propres », a déclaré Lapid, selon un communiqué publié par son porte-parole.
Il allègue que le contrôleur d’État Matanyahu Englman a ordonné son enquête « uniquement pour aider le Premier ministre [Benjamin] Netanyahu à échapper à son devoir d’établir une commission d’enquête d’État ».
« Au lieu de parler de responsabilité et d'enquêtes objectives, il serait judicieux que le contrôleur s'assure que le bureau du Premier ministre ne détruise pas et ne modifie pas les protocoles, et qu'il établisse immédiatement un comité d'enquête d'État », dit-il.
En réponse à Lapid, le ministre du Logement Yitzhak Goldknopf critique son « arrogance débridée » en attaquant Englman, affirmant que « en tant que représentants publics, nous sommes obligés de maintenir et de renforcer le statut des gardiens de l'État d'Israël, qui sont chargés du maintien de la loi et de l'ordre. »
En décembre, Englman avait annoncé qu'il mènerait une enquête de grande envergure sur les multiples défaillances de l'armée. En juin, la Haute Cour lui a ordonné de suspendre son enquête, mais l'a ensuite autorisée à se poursuivre de manière limitée.
S'exprimant mardi à Tel-Aviv lors d'une conférence de l'Association du Barreau israélien, Englman a fustigé les dirigeants politiques et militaires du pays, les accusant d'entraver les enquêtes sur le massacre du 7 octobre perpétré par le Hamas et de refuser d'en assumer la moindre responsabilité.
Gabriel Attal
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