Un responsable américain a admis mercredi soir lors d'un point de presse que le Hamas avait durci ses positions au cours des négociations pour un accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers.
Tout au long des négociations, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a été accusé d'avoir torpillé un accord et d'avoir ajouté des conditions qui le rendraient moins probable, voire impossible. Netanyahu a tenté à plusieurs reprises de clarifier les choses , mais ses propos ont été accueillis avec un certain scepticisme par de nombreuses personnes.
Selon le responsable, « le Hamas a mis sur la table des choses qui posent problème et qui sont différentes de ce qui a été dit il y a quelques mois ». Le responsable a également noté que l'accord proposé contient 18 sections, dont 14 ont été acceptées.
« Parfois, vous entendrez le Hamas dire qu'il a accepté un accord le 2 juillet, mais il fait référence à 14 sections », a-t-il ajouté.
"Dans un paragraphe, il y a une correction très technique, et les trois autres paragraphes discutent de l'échange de prisonniers, où même le texte rédigé par le Hamas lui-même, le 2 juillet, dit clairement qu'il faut encore négocier. Donc, en réalité, 90% des accords, y compris ceux du Hamas, ont été conclus."
Le responsable a également laissé entendre que le Hamas exigeait la libération d'un plus grand nombre de meurtriers ayant du sang sur les mains, ainsi que des exigences supplémentaires qui ne laissent pas la présence d'Israël le long du corridor de Philadelphie comme seul point de désaccord.
Gabriel Attal
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