Le déficit budgétaire d'Israël s'élève à 8,3 pour cent du produit intérieur brut (PIB), soit 12,1 milliards de shekels (3,2 milliards de dollars) en août par rapport aux 12 mois précédents, alors que le gouvernement continue de verser des milliards de shekels pour financer la guerre qui dure depuis des mois avec le Hamas et le conflit houleux avec le Hezbollah, selon les chiffres préliminaires publiés par le ministère des Finances.
C'est le cinquième mois où le déficit est supérieur à l'objectif annuel du gouvernement de 6,6 % du produit intérieur brut (PIB) fixé pour la fin 2024. Israël a enregistré un déficit budgétaire de 4,2 % en 2023.
Le déficit s'est creusé, passant de 8,1 % du PIB en juillet, à 7,6 % en juin et à 7,2 % en mai, dans un contexte de dépenses militaires et civiles croissantes liées à la guerre en cours avec le Hamas depuis le 7 octobre.
En août, les dépenses publiques se sont élevées à 49,5 milliards de shekels, portant les dépenses depuis le début de l'année à environ 399 milliards de shekels, soit une augmentation cumulée de 32 % par rapport à la même période en 2023. Les coûts de guerre depuis le début des combats en octobre ont grimpé à 96,9 milliards de shekels.
Le ministère des Finances réitère qu'il s'attend à ce que le déficit continue d'augmenter jusqu'au troisième trimestre, qui se termine en septembre, avant de passer à une tendance à la baisse.
Les chiffres du mois d'août montrent que les recettes de l'État se sont élevées à 37,4 milliards de shekels. Les recettes totales depuis le début de l'année se sont élevées à environ 315,2 milliards de shekels contre 303,2 milliards de shekels pour la même période l'année dernière, ce qui représente une augmentation d'environ 4%.
Les recettes fiscales ont augmenté de 8,1% en août et de 1,9% depuis le début de l'année, selon les chiffres de l'Autorité fiscale israélienne.
Gabriel Attal
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