Le ministre de la Culture, Miki Zohar, a déclaré à la station de radio Haredi Kol BaRama qu'il n'y avait « aucun doute » que la pression militaire mettait en danger les otages détenus à Gaza.
« Les tentatives pour parvenir à un accord n’ont pas abouti parce que nous sommes face à une organisation terroriste qui n’est pas rationnelle et ne comprend que la puissance militaire », a déclaré Zohar. « Nous voulons vraiment un accord et nous espérons qu’il y en aura un. Le prix qu’Israël devra payer est lourd, mais ce n’est pas un prix impossible qui porterait atteinte à la sécurité israélienne. »
Lorsqu’on lui demande comment un accord peut être conclu, Zohar répond : « Uniquement par la pression militaire. »
« Nous n'en sommes pas encore au point où Sinwar et ses émissaires décident de conclure un accord », déclare Zohar, membre du Likoud, le parti du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Cependant, lorsqu'on l'interroge sur l'incident du mois dernier au cours duquel six otages ont été assassinés par leurs ravisseurs dans un tunnel de Gaza alors que les troupes de Tsahal s'approchaient, Zohar déclare qu'« il ne fait aucun doute que la pression militaire met en danger les otages ».
« Nous ne pensons pas que les otages soient dans une bonne situation. Leur vie est en danger permanent, surtout lorsqu'il y a des tirs à proximité de l'endroit où ils se trouvent, ou même à l'endroit même où ils se trouvent, et c'est là que réside la complexité de cette guerre », explique-t-il.
Zohar répète également la ligne du gouvernement selon laquelle les grandes manifestations appelant à un accord et à des élections durcissent la position de négociation du Hamas, et dit qu'il croit qu'il devrait y avoir un gouvernement d'unité, mais qu'il ne devrait exclure aucun des partis politiques déjà présents dans la coalition.
« Il ne fait aucun doute que s’il y avait un gouvernement d’unité nationale et qu’il n’y avait pas de manifestations politiques, nous serions dans une situation différente. Je suis sans équivoque en faveur d’un gouvernement d’unité nationale. En revanche, évincer les partis n’est pas un gouvernement d’unité nationale », a-t-il déclaré.
Gabriel Attal
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.