La société japonaise Icom Inc. a déclaré que le modèle de radio portable affecté par les explosions de mercredi au Liban avait été abandonné il y a environ dix ans, a rapporté jeudi le Japan Times.
L'entreprise a déclaré qu'elle enquêtait sur la situation.
Icom a déclaré que la société avait exporté sa radio bidirectionnelle IC-V82 vers diverses régions du monde, notamment au Moyen-Orient, jusqu'en octobre 2014, date à laquelle elle a cessé la production et la vente des appareils.
La société a également arrêté la production des batteries nécessaires à l'alimentation de l'unité principale de la radio, indique le communiqué de l'Icom.
Icom a également déclaré qu'elle ne pouvait pas déterminer si les radios en question étaient ses propres produits, mais que toutes ses radios étaient fabriquées dans une usine de la préfecture de Wakayama. Icom elle-même respecte les protocoles de sécurité du gouvernement et ne sous-traite pas sa production à l'étranger.
Le Japan Times a noté que si les produits sont authentiques, « il est possible qu'ils aient été modifiés bien après la vente à leurs premiers clients ».
Le directeur de l'Icom, Yoshiki Enomoto, a noté qu'étant donné les graves dommages autour du compartiment des batteries, il est possible que les batteries aient été modifiées après l'achat.
Mitsuru Fukuda, professeur de gestion des risques à l'université Nihon, a déclaré au Japan Times : « Cela pourrait accroître la pression sur les entreprises pour qu'elles renforcent la surveillance des risques de leurs chaînes d'approvisionnement. »
Gabriel Attal
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.