Plus de 1000 roquettes prêtes à être lancées au Sud-Liban détruites par une frappe de Tsahal

Des avions de combat de Tsahal ont frappé des centaines de roquettes qui étaient prêtes à être lancées immédiatement sur le territoire israélien, a annoncé Tsahal jeudi soir.

Jeudi après-midi, un total d'environ 100 lance-roquettes et autres infrastructures militaires ont été attaqués, dont environ 1 000 roquettes prêtes à être lancées immédiatement, a indiqué l'armée israélienne. 

Trois responsables de la sécurité libanaise ont déclaré à Reuters qu'il s'agissait des « frappes aériennes les plus lourdes depuis le début du conflit en octobre ».

Selon des informations parues dans les médias libanais, citées par les médias israéliens, le nombre d'attaques aurait varié entre cinquante et soixante-dix dans tout le Liban en seulement une vingtaine de minutes. 

Ces frappes surviennent quelques jours seulement après l'explosion des communications du Hezbollah, qui a duré deux jours et a fait des milliers de blessés et au moins 30 morts.

Dimanche, le cabinet israélien a voté pour ajouter officiellement le retour des habitants du Nord comme objectif officiel de la guerre.

Menace de vengeance
Le Hezbollah a menacé de riposter, et son chef Hassan Nasrallah a diffusé en direct jeudi un discours dans lequel il a provoqué Israël, le défiant d'attaquer.

« Nous attendons votre entrée sur le territoire libanais. Nous attendons vos chars et nous verrons cela comme une opportunité historique. »

Le discours de Nasrallah était chargé de symbolisme avec des références à la sourate Al-Hajj, verset 39, qui permet aux musulmans de mener des guerres défensives, sur un fond rouge symbolisant la vengeance.

Ces frappes, combinées aux explosions, ne sont que la dernière série de défaites qui posent de sérieuses questions à l'organisation terroriste.

Fuad Shukr, l'un des plus hauts commandants du Hezbollah, a été assassiné en juillet, et le Hezbollah a menacé de se venger.

Les représailles prévues par le Hezbollah à la fin du mois d'août ont été déjouées par une frappe préventive de Tsahal impliquant plus de 100 frappes dans le sud du pays.

Gabriel Attal