Au cours des deux dernières semaines, le gouvernement israélien a pris des décisions qui permettront un meilleur accès aux traitements pour les survivants du 7 octobre.
Premièrement, le gouvernement a reconnu que les soldats présents au festival Nova, bien que n’étant pas en service, étaient éligibles à une compensation financière au même titre que les autres survivants.
Deuxièmement, le ministère de la Santé et l’Institut national d’assurance ont annoncé que 12 séances supplémentaires prolongeront l’éligibilité aux traitements de santé mentale au-delà des 36 séances initiales disponibles pour les survivants. Cette mesure intervient après que des centaines de survivants ont atteint leur quota de traitement et se sont retrouvés sans soutien de l’État en matière de santé mentale.
Ces revendications ont été soulevées lors des discussions au sein de la commission spéciale de la Knesset sur la jeunesse, présidée par la députée Naama Lazimi, ainsi que dans diverses commissions de la Knesset initiées par la députée Karin Elharrar, qui s'est battue aux côtés de Meirav Gili Hirsh, fondatrice de l' initiative Tribe of Nova pour les droits des victimes du parti, et d'Efrat Eton, PDG de l'organisation "Safe Heart".
Familles de survivants
Cette décision fait suite à une décision prise plus tôt ce mois-ci visant à permettre aux membres des familles des survivants du festival Nova d' accéder à des conseils professionnels subventionnés par l'Institut national d'assurance d'Israël.
Le traumatisme subi par les survivants s’étend souvent à leurs familles, qui doivent également faire face aux conséquences de la catastrophe. Selon un rapport de Maariv, ces familles auront bientôt accès à un soutien psychologique subventionné.
Gabriel Attal
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