Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, s'exprime actuelle à la tribune de l'ONU à New York. Il a affirmé qu'il n'avait pas l'intention de venir à l'ONU cette année car son pays « se bat pour sa survie ». Il précise cependant qu’après avoir entendu les « mensonges et les calomnies » de l’ONU, il est venu « rétablir la vérité ». Netanyahou dit qu'il est venu pour « dire la vérité ». « Israël recherche la paix, Israël aspire à la paix, Israël a fait la paix et fera à nouveau la paix. » « Pourtant, nous recherchons des ennemis sauvages qui cherchent à nous anéantir », dit-il, avertissant qu’ils cherchent à détruire la civilisation.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu’un accord entre l’Arabie saoudite et Israël était proche lorsqu’il était aux Nations Unies l’année dernière, mais que le Hamas avait ensuite traversé la frontière pour assassiner, violer, mutiler et brûler vifs des gens « dans des scènes rappelant l’Holocauste nazi ».
Netanyahu affirme qu'Israël a rapatrié 154 otages, dont 117 vivants - la plupart dans le cadre d'un accord de trêve conclu en novembre - et promet qu'il ne se reposera pas tant que tous les otages ne seront pas rapatriés. Netanyahou désigne les familles d'otages présentes et leur demande de se lever.
Le Premier ministre raconte l'histoire de chacun des otages représentés par leurs familles, y compris ceux dont les corps ont été traînés à Gaza et les survivants du festival Nova.
Netanyahou souligne que « la malédiction du 7 octobre » s’est étendue à six autres fronts, dont le front libanais, où le Hezbollah a ouvert le feu. Il évoque les plus de 250 attaques menées par les Houthis au Yémen et les attaques des milices soutenues par l’Iran en Irak.
« J’ai un message pour les tyrans de Téhéran », dit-il : « Si vous nous frappez, nous vous frapperons. » « Il n’existe aucun endroit en Iran où le bras long d’Israël ne puisse s’étendre. Et cela est vrai pour tout le Moyen-Orient. » « Nous sommes en train de gagner », s’exclame Netanyahu.
Comme il le fait souvent, le Premier ministre Benjamin Netanyahu brandit un support visuel, cette fois la carte qu’il a montrée l’année dernière, imaginant un pont logistique reliant l’Inde à travers le Moyen-Orient et Israël, une carte de « la bénédiction ». Il brandit ensuite une carte de « la malédiction », montrant le croissant des alliés de l’Iran à travers le Moyen-Orient. Netanyahou prévient que l’Iran mettra en danger tous les pays du Moyen-Orient et bien au-delà s’il n’est pas maîtrisé.
« Pendant trop longtemps, le monde a apaisé l’Iran », a-t-il déclaré, en parlant de la répression interne et externe dont il fait l’objet. « Cet apaisement doit cesser et il doit cesser maintenant. » Il appelle le monde à soutenir le peuple iranien et à « se joindre à Israël » pour mettre un terme au programme d’armement nucléaire de l’Iran. Il appelle le Conseil de sécurité de l’ONU à imposer des sanctions « snapback » à l’Iran en raison de son programme nucléaire.
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Gabriel Attal
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