Un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche a déclaré au Times of Israel que les raids limités lancés par Tsahal contre les postes du Hezbollah du côté libanais de la Ligne bleue étaient « conformes au droit d'Israël de défendre ses citoyens et de renvoyer les civils chez eux en toute sécurité ».
« Nous soutenons le droit d'Israël à se défendre contre le Hezbollah et tous les groupes terroristes soutenus par l'Iran », a déclaré le porte-parole du NSC.
« Bien sûr, nous savons que la dérive de la mission peut être un risque et nous continuerons d'en discuter avec les Israéliens », ajoute le porte-parole, faisant référence à la crainte des États-Unis qu'Israël s'enlise au Liban ou soit amené à étendre sa mission une fois qu'elle sera déjà en mouvement.
« En fin de compte, une résolution diplomatique est le seul moyen de parvenir à une stabilité et une sécurité durables à la frontière israélo-libanaise », indique le communiqué, soulignant la conviction des États-Unis selon laquelle les moyens militaires seuls ne rétabliront pas la sécurité dans les villes frontalières du nord et du sud d'Israël.
La déclaration de la Maison Blanche fait écho à un communiqué antérieur du Pentagone exprimant le soutien du secrétaire à la Défense Lloyd Austin au « démantèlement des infrastructures d'attaque le long de la frontière pour garantir que le Hezbollah libanais ne puisse pas mener des attaques de type 7 octobre contre les communautés du nord d'Israël ».
Gabriel Attal
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