Le porte-parole de Tsahal, le contre-amiral Daniel Hagari, a expliqué mardi matin l'opération terrestre limitée d'Israël au Liban, qui comprend une série de raids ciblés sur les infrastructures du Hezbollah et les terroristes.
« L'armée israélienne mène des raids limités et ciblés le long de la frontière nord d'Israël contre la menace que représente le Hezbollah pour les civils dans le nord d'Israël », a commencé Hagari. « Ces raids terrestres localisés cibleront les bastions du Hezbollah qui menacent les villes, les kibboutzim et les communautés israéliennes le long de notre frontière. »
« Le Hezbollah a transformé des villages libanais proches de villages israéliens en bases militaires, prêtes à attaquer Israël. Le Hezbollah s'était préparé à utiliser ces villages comme bases pour une invasion dans des maisons israéliennes, comme celle du 7 octobre. Le Hezbollah avait prévu d'envahir Israël, d'attaquer des communautés israéliennes et de massacrer des hommes, des femmes et des enfants innocents. Ils ont appelé ce plan « Conquérir la Galilée ». »
Hagari a souligné qu'Israël était dans son droit de mener cette opération et que la communauté internationale avait décidé il y a des décennies que les activités du Hezbollah dans la zone au sud du fleuve Litani étaient inacceptables.
«Depuis des décennies, les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU demandent au Liban de s'assurer que son territoire soit exempt de groupes armés non gouvernementaux», a-t-il souligné. «La résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU de 2006, adoptée par Israël et le Liban, exige qu'il n'y ait pas de personnel armé, de biens et d'armes autres que ceux du gouvernement libanais et de la FINUL dans le sud du Liban.»
« Dix-huit ans après 1701, le Hezbollah est la plus grande armée non étatique du monde et le sud du Liban regorge de terroristes et d’armes du Hezbollah. Si l’État du Liban et le monde ne peuvent pas repousser le Hezbollah loin de nos frontières, nous n’avons pas d’autre choix que de le faire nous-mêmes. Je tiens à le dire clairement : notre guerre est contre le Hezbollah, pas contre le peuple libanais. Nous ne voulons pas nuire aux civils libanais et nous prenons des mesures pour l’empêcher. »
"Nous ne laisserons pas le 7 octobre se reproduire, à aucune de nos frontières. Nous continuerons à faire tout ce qui est nécessaire pour que les familles israéliennes puissent rentrer chez elles en toute sécurité", a-t-il ajouté.
Gabriel Attal
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