Gilles-William Goldnadel, avocat et Président d'Avocats sans frontières, était l'invité de Christophe Barbier ce mardi matin pour son livre « Journal de guerre, c’est l’occident qu’on assassine » aux éditions Fayard dans l'émission "Le Barbier du matin" dans le 6-9 d'Ilana Ferhadian. Il est revenu sur la guerre menée par Israël au Liban et la soirée au Dôme de Paris lundi soir à l'occasion du premier anniversaire du pogrom du 7 octobre et les huées entendues contre le président, Emmanuel Macron. "C’est parfaitement compréhensible. La dernière sortie de M. Macron était particulièrement difficile à entendre et à comprendre", a déclaré Gilles-William Goldnadel. "A l’aube du 7/10, designer Israël, agressée, solitaire, à la vindicte populaire. (...) Il ne lui serait pas venu à l’idée de dire que l’Iran ne devait plus armer le Hezbollah. (...) Je pense qu’il voulait être dans la posture du protecteur de l’Etat libanais. Ça a un côté infantile et narcissique" a ajouté l'avocat.
"Je ne doute pas de la sincérité idéologique de M. Mélenchon depuis plusieurs années. Il est dans une optique anti occidentale, anti française, anti blanche. (...) Il s’imagine qu’il peut passer au second tour contre Marine Le Pen. Ou bien, dans le cadre d’un grand soir, avec le peuple antifa qui descend facilement dans la rue, il espère prendre le pouvoir" a affirmé le président d'Avocats sans frontières.
"Je ne suis pas près de pardonner à cette gauche-là de s’être alliée avec un parti antisémite pour combattre un parti qui ne l’est plus."
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Gabriel Attal
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