Yonathan Arfi, Président du Conseil Représentatif des Institutions juives de France (CRIF), était l'invité de Christophe Barbier ce mercredi matin à 7h45 dans l'émission "Le Barbier du matin" dans le 6-9 d'Ilana Ferhadian. Il est revenu sur la guerre à Gaza et au Liban et la soirée de lundi soir au Dôme de Paris. "Il y a eu une émotion sincère dans la société française autour du 7 octobre. La France a compris que le 7 octobre n’est pas qu’une affaire israélienne, qu’il y a une dimension française", a déclaré le président du CRIF. "Il y a eu une fracture de la société française autour du 7 octobre. (...) Beaucoup de gens ont voulu voir dans le 7 octobre un épisode de plus dans le conflit entre Israël et le Hamas. Les victimes étaient assassinées aux cris de « mort aux juifs », ce que j’ai vu surgir c’est le moteur de l’antisémitisme millénaire."
"Ce n’est pas l’usage dans les institutions juives de siffler le nom du président de la République", a souligné Yonathan Arfi après les siffles ayant visé le président, Emmanuel Macron lundi soir.
"La phrase de Jean-Luc Mélenchon sur le Hezbollah témoigne de l’idée qu’il y aurait une justification au terrorisme, que la fin justifie les moyens", a ajouté Yonathan Arfi. "Je souhaite que notre pays fasse le plus possible la distinction entre le Hezbollah et le Liban. Tout ce qui affaiblit le Hezbollah libère les Libanais et va dans le sens de l’agenda de la France."
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Gabriel Attal
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