Un porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain a commenté ce matin un incident au cours duquel les forces de Tsahal ont tiré sur des positions de la FINUL au Liban.
« Nous comprenons qu'Israël mène des opérations ciblées près de la Ligne bleue pour détruire les infrastructures du Hezbollah qui pourraient être utilisées pour menacer les citoyens israéliens. Pendant qu'ils entreprennent ces opérations, il est essentiel qu'ils ne menacent pas la sécurité des Casques bleus de l'ONU », a déclaré le porte-parole. « Nous avons immédiatement contacté nos homologues israéliens à ce sujet et leur avons demandé plus de détails. »
La FINUL a affirmé que des tirs israéliens avaient endommagé des véhicules, des bâtiments et des équipements électroniques de l'ONU. Certains de ces incidents comprenaient l'utilisation d'obus de char. Un drone israélien aurait été repéré en train de surveiller les positions de l'ONU avant la frappe. Deux soldats de l'ONU ont été hospitalisés à la suite de ces tirs.
La FINUL a affirmé que les attaques étaient délibérées, certains responsables de la FINUL affirmant qu'Israël cherchait à chasser l'ONU du Liban.
« Nous rappelons à l'armée israélienne et à tous les acteurs qu'ils ont l'obligation de garantir la sécurité du personnel et des biens de l'ONU et de respecter l'inviolabilité des locaux de l'ONU à tout moment », a déclaré la FINUL. « Toute attaque délibérée contre les soldats de la paix constitue une grave violation du droit international humanitaire et de la résolution 1701 du Conseil de sécurité. »
L'armée israélienne a déclaré que "l'organisation terroriste Hezbollah opère à partir de zones civiles dans le sud du Liban et à proximité de celles-ci, notamment près des postes de la FINUL. L'armée israélienne opère dans le sud du Liban et maintient des communications régulières avec la FINUL. Jeudi matin, les troupes de Tsahal ont opéré dans la région de Naqoura, à côté d'une base de la FINUL. En conséquence, l'armée israélienne a ordonné aux forces de l'ONU présentes dans la région de rester dans des espaces protégés, après quoi les forces ont ouvert le feu dans la zone".
Gabriel Attal
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