Herzi Halevi : « Nous ne nous arrêterons pas tant que les habitants du Nord ne seront pas revenus »

Israël.

Herzi Halevi : « Nous ne nous arrêterons pas tant que les habitants du Nord ne seront pas revenus »
Le chef d'Etat major de Tsahal, Herzi Halevi - Unité du porte-parole de Tsahal

Le chef d'état-major de Tsahal, Herzi Halevi, et le chef du Shin Bet, Ronen Bar, ont procédé à une évaluation conjointe de la situation dans le sud du Liban avec le commandant du commandement du Nord, le commandant de la 91e division et d'autres commandants.

« Nous avons actuellement sept divisions opérant sur le terrain : trois dans la bande de Gaza – dans le sud, le centre et le nord de la bande de Gaza – et quatre divisions opérant ici, tandis que l’armée israélienne est active dans de nombreuses autres zones avec des forces terrestres et aériennes, des services de renseignement et des opérations spéciales dans de nombreux domaines. Nous continuons à opérer contre l’ennemi et nous ne nous arrêterons pas tant que nous n’aurons pas assuré le retour en toute sécurité des habitants, pas seulement maintenant, mais dans une perspective d’avenir. Si quelqu’un envisage de reconstruire à nouveau ces villages, il saura que cela ne vaut pas la peine de construire des infrastructures terroristes car l’armée israélienne les neutralisera à nouveau », a déclaré Halevi.

« Nous opérons dans tous les domaines, aussi bien dans la vallée de la Bekaa qu'à Beyrouth, au nord et au sud du Litani, et tous ces efforts fonctionnent très efficacement. Ce que vous faites ici est l'élément le plus important pour ramener les résidents. Ce sont des jours et des fêtes spéciaux, et nous sommes tous concentrés sur notre mission pour que les résidents d'Israël puissent célébrer les fêtes et vivre ici en sécurité pour les années à venir », a-t-il ajouté.

Le cef du Shin Bet, Bar, a déclaré : « L’État d’Israël ne peut pas protéger ses habitants des terroristes uniquement avec des gardes de sécurité dans les centres commerciaux, ni se défendre contre les roquettes uniquement en construisant des abris. La solution doit être trouvée dans les nids des terroristes et les lignes de production. Par conséquent, sur une frontière pacifique, la défense est d’un côté ; sur une frontière en temps de guerre, la défense doit être des deux côtés de la frontière avec liberté d’action. Ces dernières années, nous avons vu le Hamas s’implanter au Liban, et cela va s’intensifier à mesure qu’il sortira de Gaza et que son attention se déplacera ici. Nous continuerons à le traquer partout. Nous nous souviendrons toujours du massacre du 7 octobre et nous veillerons à ce qu’il se souvienne de la leçon du 8 octobre ».

Gabriel Attal

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